C’est un sale temps qu’est en train de vivre le patron de la Fédération marocaine de football Faouzi Lekjaâ aussi bien sur le plan national qu’international.
En effet, l’homme fait face à une véritable ‘’fronde’’ de la part de l’opinion footballistique locale. Des supporters de plusieurs clubs, à l’image de ceux du Raja Casablanca, appellent tout simplement à son départ. Ils n’hésitent pas d’ailleurs de déployer des banderoles dans les tribunes pour afficher clairement leur position vis-à-vis du membre du gouvernement du Makhzen.
Sur le plan continental, le président de la CAF, Patrice Motsepe, commence à en avoir marre des manœuvres de son vice-président marocain. Du coup, dans les coulisses de la première instance footballistique continentale, on laisse entendre que le dirigeant sportif sud africain prépare sa contre-attaque.
En tout cas, le report de l’annonce du pays-hôte de la CAN-2025, que Lekjaâ a programmée pour le 16 de ce mois à l’occasion du Congrès de la FIFA qu’abritera la capitale rwandaise, Kigali, est perçu comme un coup dirigé vers le responsable marocain.
Dans la foulée, et selon les mêmes sources, le patron de la CAF souhaite renouveler le tiers du bureau exécutif de son instance, en organisant des élections qui aboutiront au départ de certains membres influents dans la CAF et qui sont réputés pour être des ‘’alliés’’ de Lekjaâ, dont le Sénégalais Sango, le Mauritanien Ould Yahia et le Libyen Echalmani, ce qui devrait priver le Maroc d’importantes voix lors du scrutin sur le pays-hôte de la CAN-2025.
Cela se passe au moment où tous les indices montrent que le président de la FAF, Djahid Zefizef, entend se porter candidat pour les élections du bureau exécutif de la CAF, ce qui pourrait donner encore des chances pour l’Algérie afin de remporter l’organisation de la CAN-2025.
