Visiblement, le handball algérien n’est pas prêt à voir le bout du tunnel par la faute de ses dirigeants qui font preuve encore une fois d’une incompétence manifeste.
Sinon, comment explique la décision que vient de prendre la Fédération algérienne de la discipline de reporter le début du championnat de la division Excellence au 18 octobre. Du coup, le démarrage de la compétition va encore une fois être retardé pour les mêmes raisons que les années précédentes à savoir que la majorité des clubs n’ont pas encore entamé leur préparation.
Il était prévu d’ailleurs que la compétition commence par l’organisation de la finale de la supercoupe le 21 septembre (soit avant-hier samedi) et que la première journée du championnat ait lieu le 28 septembre 2024.
Mais rien de cela ne fut, puisque la FAH a décidé de revoir encore sa propre programmation. Une décision qui pénalise au plus haut point les clubs les plus studieux, victimes d’avoir débuté leur préparation dans les règles de l’art faisant preuve de professionnalisme.
Les retardataires qui n’ont pas encore lancé leurs préparatifs d’intersaison, comme c’est de coutume depuis plusieurs saisons, vont encore une fois être les gagnants dans l’affaire en payant moins de salaires à leurs joueurs par rapport à ceux qui ont respecté les délais.
L’an passé, et pour les mêmes raisons, la JSE Skikda par exemple, à dû puiser dans ses réserves pour régulariser la situation financière de ses joueurs et l’ensemble des staffs pendant… 11 mois et demi !!! Rien que pour cela, on comprend la montée au créneau de la direction de cette formation, et celles d’autres qui sont à leur deuxième mois de préparation, et qui ont tenu à dénoncer le report de l’ouverture de la nouvelle saison du handball algérien.
Tout cela dénote, selon ces mêmes clubs, d’un manque flagrant de sérieux de la part de la FAH que préside Karima Talbi, laquelle instance qui, on ne peut mieux, privilégie l’anarchie au sérieux.
Sachant que l’intérêt suprême est l’équipe nationale qui s’apprête à disputer dans trois mois un Mondial, il aurait été opportun de donner à nos internationaux la compétition nécessaire à leur préparation à ses joutes mondiales.
Encore une fois, les calculs électoraux font office de juge de Paix pour notre discipline et la petite balle est désormais otage des mêmes cercles, s’insurgent les amateurs de la discipline.
