La presse française a révélé les véritables raisons de l’absence de l’international algérien Nabil Bentaleb lors du dernier match de son club, Lille, face à Reims, disputé dimanche dans le cadre de la 34e et dernière journée de Ligue 1.
Le milieu de terrain des Fennecs ne figurait pas sur la feuille de match, une absence qui a suscité de nombreuses interrogations, d’autant plus que Bentaleb ne souffrait d’aucune blessure.
Alors que l’entraîneur Bruno Génésio a expliqué que cette absence relevait d’un « choix personnel », plusieurs médias français ont affirmé que la raison derrière cette défection pourrait être plus profonde que cela, évoquant des tensions internes au sein de l’équipe.
Le site le »11 hdf » a souligné hier qu’il était surprenant que Bentaleb, pourtant physiquement apte, ne soit pas convoqué alors que la liste de Lille n’était composée que de 17 joueurs, au lieu des 18 habituels.
À l’issue de la rencontre, l’entraîneur lillois s’est contenté de déclarer : « C’était mon choix, rien de plus », sans donner davantage de précisions.
Cependant, selon le journal Le Petit Lillois, qui suit de près l’actualité du club nordiste, l’absence de Bentaleb n’était pas un simple choix technique, mais la conséquence de tensions apparues lors des entraînements de la semaine et d’une ambiance devenue pesante à l’approche de la fin de saison.
Ainsi, le milieu de terrain de la sélection algérienne a été privé de la possibilité de faire ses adieux aux supporters sur le terrain, au terme d’une saison exceptionnelle pour lui, marquée par son retour à la compétition après un arrêt cardiaque survenu l’été dernier et qui a failli lui valoir sa vie.
Pour rappel, Bentaleb, lié à Lille par un contrat courant jusqu’en juin 2026, n’a disputé que 10 matchs cette saison, au cours desquels il a inscrit un seul but. Il avait été éloigné des terrains en raison d’un problème cardiaque survenu en début de saison, et n’a repris la compétition qu’à la mi-février, après avoir reçu le feu vert du comité médical de la Fédération française, devenant ainsi le premier joueur de Ligue 1 à évoluer avec un défibrillateur implantable.