Trois jours après un succès convaincant face au Rwanda, la sélection nationale poursuit sa préparation avec un second match amical de haut niveau, cette fois contre la Suède.
Une rencontre prévue ce mardi à 18h00 (heure algérienne) au Strawberry Arena de Stockholm, qui s’inscrit dans les préparatifs des Verts en vue de la reprise des qualifications pour la Coupe du monde 2026.
C’est dans une atmosphère chaleureuse que les coéquipiers de Riyad Mahrez ont été accueillis dimanche à l’aéroport international d’Arlanda par l’ambassadeur d’Algérie en Suède, M. Seddik Saoudi.
L’accueil protocolaire a été suivi d’un transfert rapide vers leur hôtel, où les joueurs ont pu se reposer avant de reprendre le travail en prévision de ce duel face aux Scandinaves.
Le programme d’entraînement prévu par le staff technique dirigé par Vladimir Petkovic prévoit deux séances légères de mise en jambes, axées à la fois sur la récupération et la mise en place tactique.
Le technicien suisse, qui cherche encore à construire un groupe compétitif et équilibré, aura l’occasion d’expérimenter de nouveaux systèmes de jeu, tout en observant la réaction de ses hommes dans un contexte européen exigeant.
En effet, la Suède, en bonne forme avec plusieurs succès enregistrés ces derniers mois, reste une nation réputée pour sa rigueur défensive, son pressing intense et son engagement physique, autant d’éléments que les Verts devront affronter avec lucidité et sang-froid.
Une sélection privée de plusieurs éléments clés
Comme souvent lors des périodes de matchs amicaux, le sélectionneur national doit composer avec des absences notables.
Ainsi, l’Algérie ne pourra pas compter sur deux cadres majeurs : Youcef Belaïli et Mohamed-Amine Tougaï, tous deux retenus avec l’Espérance de Tunis, qui se prépare pour le Mondial des clubs aux États-Unis (15 juin – 13 juillet).
L’absence de Belaïli, créateur attitré du jeu offensif, pourrait offrir une chance à des joueurs comme Farès Chaïbi ou Badredine Bouanani de s’exprimer pleinement.
Autre coup dur pour les Fennecs, le forfait de l’attaquant Mohamed-Amine Amoura, auteur d’une saison remarquable avec l’Union Saint-Gilloise en Belgique.
Blessé lors de la victoire face au Rwanda (2-0) jeudi dernier à Constantine, Amoura a passé des examens médicaux qui ont confirmé son indisponibilité pour cette confrontation.
Son absence sera probablement comblée par Said Benrahma ou bien Fares Chaibi, selon les choix de Petkovic. Malgré ces absences, la sélection conserve un effectif riche en talents. Riyad Mahrez, capitaine emblématique, reste le chef d’orchestre du jeu algérien.
Il sera entouré de jeunes dynamiques, à l’image de Rayan Aït Nouri, arrivé dimanche soir en provenance de Manchester, qui s’installe progressivement comme un titulaire potentiel sur le flanc gauche de la défense.
Un test grandeur nature pour les Verts
Si le match contre le Rwanda a permis de valider certains automatismes dans un contexte africain connu, le défi suédois s’annonce tout autre. Le style de jeu nordique, basé sur la verticalité, la densité physique et la discipline tactique, offrira aux Verts un aperçu de ce qui les attend lors de la Coupe du monde s’ils parviennent à s’y qualifier. C’est donc un test grandeur nature qui attend l’Algérie au Strawberry Arena, à plus d’un titre.
Ce rendez-vous intervient également à un moment charnière du parcours des Verts. Au terme de la 6e journée des qualifications pour le Mondial 2026, disputée en mars dernier, l’Algérie occupe la tête de son groupe avec 15 points, devant le Mozambique (12 points).
Cette dynamique positive doit être entretenue et même renforcée à travers ce genre de confrontations internationales, qui mettent à l’épreuve la profondeur du banc et la capacité d’adaptation de l’équipe.
Face à une Suède en confiance, solide et bien organisée, les Verts devront faire preuve de concentration, d’intensité et de discipline. Le sélectionneur pourrait également profiter de ce match pour tester certains jeunes joueurs dans des conditions de haute compétition.
En somme, ce déplacement en Suède revêt une importance bien plus grande qu’un simple match amical. Il s’agit d’une véritable répétition générale avant les joutes cruciales de septembre, où l’Algérie devra confirmer son statut de favori dans son groupe qualificatif.
Reste à savoir si les Fennecs sauront conjuguer spectacle et efficacité dans une rencontre qui promet, sur le papier, une opposition très équilibrée.
