À 48 heures de son entrée en lice dans la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations, dont le coup d’envoi sera donné aujourd’hui en Côte d’Ivoire, la sélection algérienne est en train d’effectuer les derniers réglages pour commencer en force la compétition lorsqu’elle donnera la réplique à l’Angola, son premier adversaire du groupe D.
Les Verts ont rejoint Bouaké, la ville qui abrite les rencontres de leur groupe, avec un moral au beau fixe, si l’on se réfère aux propos de l’entraineur national, Djamel Belmadi, à l’issue du stage de Lomé, ponctué mercredi et au cours duquel les camarades de Mahrez ont disputé deux matchs amicaux, tous les deux gagnés contre la sélection A’ du Togo et la sélection A du Burundi.
Cependant, Belmadi est persuadé qu’il restait encore des imperfections à remédier, comme il l’a si bien souligné lui-même. C’est sur ces imperfections d’ailleurs que l’homme est en train de travailler depuis que la délégation algérienne a débarqué à Bouaké.
Pour autant dire, la principale satisfaction du coach national tirée des deux joutes amicales, c’est sans doute cette efficacité retrouvée de la ligne offensive, auteur de sept buts, et aussi de celle défensive qui s’est montrée solide en gardant la cage du gardien Anthony Mandrea vierge.
Cette solidité défensive sera sans doute l’une des clés de la sélection algérienne pour aller loin dans la CAN-2023. Les joueurs en sont d’ailleurs conscients.
En tout cas, dans leurs déclarations, les joueurs algériens ne cachent pas leur optimisme au sujet de leurs capacités de réussir une édition de premier ordre, et par laquelle ils se rachèteront de leur revers de l’édition de 2022 au Cameroun.
C’est ce que confirme, du reste, le ‘’vétéran’’, Sofiane Feghouli, déclarant que “tout le monde a envie de gagner” non sans rappeler que “défensivement, on doit être au top du top. On a de la qualité, on peut marquer à tout moment. On va essayer dès le premier match de répondre présent”.
Quelques jours plus tôt, c’était Ramy Bensebaïni, défenseur central de l’EN justement, qui a évoqué le volet défensif, comme pour dire qu’il s’agit du principal compartiment qui doit répondre présent lors de la CAN.
“On sait que cela va être difficile comme en Egypte ou au Cameroun… Il faut être prêt physiquement et mentalement” en mettant l’accent sur le fait qu’“il faut être à 100% tous ensemble et qu’on soit soudé sur le plan défensif. Tous les joueurs sur le terrain doivent faire le travail défensif… c’est notre problème”, recommande-t-il.
Hakim S.