À propos de l’enquête visant l’Algérie dans la CAN féminine : La CAF fait machine arrière

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À propos de l’enquête visant l’Algérie dans la CAN féminine : La CAF fait machine arrière

Des sources bien informées ont révélé que la Confédération africaine de football (CAF) a renoncé à l’enquête qu’elle avait annoncée concernant l’équipe féminine d’Algérie, ouverte à la suite d’accusations de violations des règlements de la CAF lors de la Coupe d’Afrique des Nations féminine actuellement en cours au Maroc.

Ce revirement est survenu quelques heures seulement après l’annonce de l’ouverture de l’enquête, ce qui soulève des questions quant au sérieux de la CAF dans sa gestion des affaires sportives en dehors de toute pression médiatique ou politique.

Les mêmes sources indiquent que la CAF a lancé cette enquête en réponse à des pressions médiatiques marocaines, qui ont accusé l’équipe féminine algérienne d’avoir apposé un ruban adhésif sur le logo d’un club marocain composé de la carte géographique de son pays incluant les territoires de la République arabe sahraouie démocratique, un logo visible sur les sièges des remplaçantes au stade de Casablanca, sans vérifier la véracité de ces accusations ni chercher à établir les faits sur le terrain.

L’affaire a connu un tournant décisif avec la publication d’une vidéo claire montrant qu’un membre du staff de la CAF avait lui-même recouvert les logos en question, ceux-ci étant considérés comme non conformes aux règles de la CAN féminine, et sans rapport avec la compétition en cours.

Cette vidéo a démontré de manière irréfutable que les joueuses algériennes n’avaient aucun lien avec cet acte, et qu’il s’agissait en réalité de mesures organisationnelles habituelles prises par la CAF pour garantir qu’aucune publicité ou logo non liés à la compétition ne soit visible.

Cette révélation embarrassante pour la CAF a mis en évidence que sa décision initiale d’ouvrir une enquête était précipitée et mal fondée, d’autant plus qu’elle est elle-même l’organisatrice du tournoi et qu’elle aurait pu vérifier les faits avant de communiquer officiellement.

La Fédération algérienne de football (FAF) a joué un rôle central dans la révélation de la vérité, en intervenant rapidement et en publiant des preuves visuelles qui ont totalement réfuté les accusations portées contre l’équipe nationale féminine.

La FAF a agi avec un grand professionnalisme, ne se contentant pas de démentir, mais en fournissant des preuves tangibles de l’innocence de l’équipe féminine. Cette position ferme a contraint la CAF à revenir sur sa décision et à abandonner l’enquête, soulignant ainsi la force des faits face aux allégations infondées.

Cette affaire a mis, encore une fois, la CAF dans une position délicate, difficilement défendable, surtout en tant qu’organe organisateur de la compétition. Elle aurait dû faire preuve de neutralité et ne pas céder aux rumeurs relayées sur les réseaux sociaux.

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