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vendredi, mars 29, 2024
LES VERTS

Après sa dernière montée au créneau : Belmadi met la CAF et la FIFA en état d’alerte

La confédération africaine de football a fini par sortir de silence après les accusations graves de l’entraineur national Djamel Belmadi.

Au lendemain d’une nouvelle sortie médiatique du patron technique des Verts par laquelle il dénonce le sort réservé aux Verts, pas du tout protégés par l’instance footballistique continentale, cette dernière a envoyé une correspondance à la FAF pour demander des explications.

Selon nos informations, la CAF s’est engagée au passage à faire preuve de neutralité, en protégeant toutes les sélections, notamment l’équipe algérienne en sa qualité de championne d’Afrique.




Est-ce à dire alors qu’en ne décolérant pas depuis la mascarade dont avait fait victime la sélection algérienne à Lusaka, Belmadi a enfin fait bouger les choses ?

Tout l’indique, surtout que l’ancien marseillais n’a pas cessé ses ‘’attaques’’ à l’encontre des décideurs du sport roi dans l’Afrique. Il n’avait pas d’autre choix que de passer à l’offensive, et ce, avant deux mois du début des éliminatoires de la coupe du monde. Une épreuve qui s’annonce très rude, surtout que les Fennecs seront attendus à coup sûr au tournant comme étant parmi les favoris en puissance pour décrocher l’un des cinq billets donnant accès à la phase finale prévue à Doha en 2022.

La réaction de Belmadi semble avoir déjà donné ses fruits. La preuve, on laisse entendre que la FIFA aurait écrit à la CAF pour lui demander des explications sur les accusations du coach algérien.




Pas plus tard que vendredi passé, le sélectionneur national a réapparu à travers une interview accordée cette fois à la Radio nationale, et encore aussi, il est revenu sur sa mésaventure du dernier stage, notamment le gros souci de l’arbitrage qu’il a eu à gérer aussi bien en Zambie avec le trio comorien qu’avec les Burkinabés qui ont dirigé à Blida le match contre le Botswana.

«Après un tel cumul, il y a une psychose qui s’installe, on se dit on va droit vers le vol, et les arbitres s’en sortent indemnes, l’arbitre du match contre la Zambie, il ne faut pas le lâcher, EO monsieur le gendarme, dans la vie de tous les jours il est comme ça, c’est la pure corruption, ces Burkinabés aussi qui arrivent contre le Botswana. De tous les arbitres qu’il y a, on nous nomme des arbitres d’un pays rival dans le groupe de la Coupe du monde, comment se fait-il qu’on a 3 équipes du Sud de l’Afrique dans notre groupe aussi, on n’est jamais revenus indemnes de ces longs déplacements que ce soit Guedioura avec les ligaments, Ghezzal aussi, ils savent ce qu’ils font», a-t-il tenu à rappeler.




«Aucune des grandes nations n’est dans notre cas, j’ai du mal à croire au simple hasard, il y a des gens qui tirent les ficelles, c’est une addition de faits graves contre nous, qui peuvent engendrer des cartons rouges, des buts contre nous imaginaires, un arbitre n’est pas censé arrêter le ballon quand ce dernier passe devant lui, qu’en est-il d’un arbitre qui va faire les lacets d’un joueur de l’équipe adverse, alors qu’il vient nous mettre une pression terrible en nous demandant de mettre nos chaussettes… etc.

D’un côté, il te met la pression dès le début et de l’autre, il s’agenouille pour faire les lacets d’un joueur adverse, c’est scandaleux, on parle de l’Algérie, du plus grand pays d’Afrique, alors qu’il avait un coéquipier qui pouvait le faire, et ce n’est pas un gardien avec des gants pour dire qu’il a aidé. On leur dit qu’il faut qu’ils nous respectent et ils nous envoient des arbitres, des Burkinabés, voilà le respect qu’ils ont pour nous.»

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