Où va le CRB ? Ce club prestigieux d’Algérie qui porte de surcroit le nom d’un martyre, est en train de vivre le calvaire. C’est d’ailleurs pour la première fois de son histoire qu’il déclare forfait pour des raisons administratives.

C’est dire que le Chabab boit désormais le calice jusqu’à la lie. Ce qui s’est passé avant-hier pour le CRB est tout simplement un grand scandale.

En effet le club banlieusard de la capitale a déclaré forfait au stade du 20-Août 1955 d’Alger face à l’AS Aïn M’lila dans le cadre de la 1re journée du championnat de Ligue 1 Mobilis de football, faute de joueurs qualifiés.

Les dettes cumulées du Chabab au 31 mai dernier, estimées à 4.9 milliards de centimes, n’ont pas été réglées par la direction du club, ce qui a poussé la ligue à ne pas délivrer de licences aux nouvelles recrues.

Le CRB pouvait se présenter avec l’équipe réserve, mais elle a également déclaré forfait face au même adversaire parce que, le club ne s’est pas acquitté des frais d’engagement de la nouvelle saison, ni présenter de dossiers médicaux des joueurs espoirs.

L’arbitre de la rencontre, Mustapha Bessiri, a attendu le quart d’heure traditionnel, avant de constater l’absence de l’adversaire et siffler la fin de la rencontre sur une victoire sur tapis vert de l’ASAM.

Par ailleurs le CRB va devoir commencer la saison avec une défalcation de 3 points, pénalité qui sanctionne toute équipe qui ne se présente pas le jour du match. Après cette grosse mésaventure, tous les doigts dans la famille belouizdadie vers le président du club, Mohamed Bouhafs.

Ce dernier a eu pour son grade, notamment du président de l’APC de Belouizdad, ainsi que de celui de la LFP.