Le président de la FAF, Djahid Zefizef, n’a pas le droit à l’erreur après avoir officiellement présenté sa candidature en vue des prochaines élections liées au renouvellement partiel du comité exécutif (COMEX) de la Confédération africaine de football (CAF).
En 2019, l’Algérie a ‘’bêtement’’ perdu l’occasion de placer un représentant au sein dudit comité. À l’époque, la FAF était entrée dans la course avec son ancien vice-président Amar Bahloul.
Il s’était avéré d’ailleurs que l’homme a fait les frais d’un travail de coulisses ayant réussi à faire retourner contre lui des électeurs qui étaient quasiment acquis.
Un scénario qui ne devra pas se produire à l’occasion de l’assemblée élective de la première instance footballistique continentale prévue pour le 13 juillet prochain à Cotonou (Bénin), sachant que pour cette fois-ci, le patron de la FAF peut compter sur un soutien de taille, celui du président de la CAF, le Sud-africain Patrice Motsepe, et ce, pour des considérations, entre autres, politiques.
Cependant, cela risque de ne pas suffire à l’Algérie pour revenir au COMEX de la CAF, six ans après la défaite de son dernier représentant au sein de cette instance, en l’occurrence, Mohamed Raouraoua.
En effet, un lobby dirigé par le président de la fédération marocaine, Faouzi Lekjaa, active pour faire triompher le président de la Fédération libyenne Abdelhakim Al-Shalmani, ce dernier brigue un deuxième mandat au sein du COMEX pour la zone de l’Union nord-africaine (UNAF).
En 2019, l’ancien membre du Bureau fédéral de la FAF Amar Bahloul avait échoué à se faire élire comme nouveau membre du COMEX pour la zone nord, au terme des élections tenues en marge de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019 en Egypte.
La candidature algérienne avait récolté 21 voix contre 29 voix pour le président de la Fédération libyenne Abdelhakim Al-Shalmani, qui avait succédé à son compatriote, Jamal El-Jaafari. Une année plus tôt, la candidature de l’ancien 2e vice-président de la FAF, Bachir Ould-Zmirli, avait été rejetée par l’instance continentale en janvier 2018 pour dépôt de dossier hors-délais.
Voici par ailleurs la liste des candidats par zones :
Zone COSAFA : Walter Nyamilandu Manda (Fédération malawite) Mokhosi Philip Mohapi (Fédération du Lesotho) Mohamed Ally Samir Sobha (Fédération mauricienne)
Zone WAFU B : Lazare Bansse (Fédération burkinabé) Colonel Gbezonde Kossi Akpvoy (Fédération togolaise)
Zone WAFU A : Augustin Senghor (Fédération sénégalaise)
Zone UNIFFAC : Pierre Alain Mounguengui (Fédération gabonaise)
Zone CECAFA : Dr Mutasim Gafar Sirelkhatim (Fédération soudanaise) Magogo Moses Hassim (Fédération ougandaise)
Zone UNAF : Djahid Zefizef (Fédération algérienne) Abdelhakim Al-Shalmani (Fédération libyenne).
