L’entraîneur de l’USM Alger Dziri Billel, a tiré la sonnette d’alarme sur la situation financière difficile que traverse le champion sortant, vainqueur jeudi soir à domicile face à l’ES Sétif (2-1), dans le cadre de la 1re journée du championnat de Ligue 1.
« La crise financière n’a que trop duré. En cas de qualification au prochain tour de la Ligue des champions, nous devons trouver encore des moyens pour se déplacer.
Une solution dans l’immédiat est plus que nécessaire. Pour notre prochain match de championnat à Constantine, nous devons solliciter des crédits pour effectuer le voyage », a indiqué le coach des « Rouge et Noir » aux médias.
Menée au score (1-0), l’USMA est revenue de très loin pour remporter son premier match de la saison, grâce notamment au but victorieux de la nouvelle recrue estivale Anis Khemaïssia (ex-USM Annaba) dans le temps additionnel (91e+2).
« Les anciens joueurs doivent huit mois de salaires à la direction, alors que les nouvelles recrues n’ont perçu encore aucun centime, idem pour le nouveau staff technique. Je remercie les joueurs d’être concentrés et sérieux dans leur travail en dépit de cette situation difficile », a-t-il ajouté.
L’ancien capitaine de l’USMA a relevé la nécessité de trouver des solutions au problème financier auquel est confronté le club algérois : « Si la crise persiste encore, il vaut mieux fermer la porte du stade et partir. On ne peut pas continuer à travailler dans de telles conditions. Les joueurs sont des responsables de familles. Le club est géré actuellement sans argent ».
La décision prise par l’actionnaire majoritaire du club, le groupe ETRHB détenu par les frères Haddad, de mettre en vente ses actions a entraîné le club algérois, champion d’Algérie en titre, dans une crise financière sans précédent et les « dommages collatéraux » n’ont pas tardé à se manifester.
L’USMA s’est déplacée à Niamey pour affronter de l’AS Sonidep (2-1), au tour préliminaire (aller) de la Ligue des champions, grâce à l’intervention du futur éventuel repreneur du club le Groupe Al Hayat Petroleum, qui a pris en charge les frais du voyage au Niger.
APS