C’est une bouffée d’air frais pour le Chabab. Après plusieurs semaines de galère sur une pelouse dégradée, le CR Belouizdad s’apprête à retrouver le stade Nelson-Mandela de Baraki.
Ce retour marque non seulement la fin d’un problème de domiciliation, mais aussi le début d’un nouveau chapitre pour un club en quête de relance après un démarrage de saison poussif. Le CR Belouizdad va enfin poser ses valises au stade Nelson-Mandela.
Selon les dernières informations, l’enceinte de Baraki rouvrira ses portes dans les prochains jours, et c’est face au Hafia Conakry, pour le match retour du deuxième tour préliminaire de la Coupe de la CAF, que les Rouge et Blanc effectueront leur grand retour.
Une nouvelle attendue avec impatience par les joueurs, le staff et surtout les supporters, lassés de voir leur équipe évoluer sur une pelouse abîmée au stade du 20-Août-1955. Depuis le début de saison, le Chabab vit un passage difficile.
Une seule victoire en six rencontres de Ligue 1, un rendement en dessous des attentes et un jeu souvent perturbé par la mauvaise qualité du terrain. L’entraîneur Sead Ramovic ne l’a jamais caché : « La pelouse du 20-Août met nos joueurs en danger et ne permet pas de pratiquer notre football », avait-il déclaré récemment.
Ses doléances ont été entendues, puisque la direction a obtenu l’accord pour déménager à Baraki dès le prochain match continental.
Un nouveau départ pour les Rouge et Blanc
Le retour au stade Nelson-Mandela ne concernera pas seulement la Coupe de la CAF. En effet, la domiciliation du CRB à Baraki devrait s’étendre à l’ensemble des compétitions jusqu’à la fin de la saison.
Les responsables du club ont déjà entamé les démarches nécessaires pour y recevoir également leurs adversaires de championnat, à commencer par l’ES Sétif lors de la prochaine journée de Ligue 1.
Une perspective réjouissante pour les supporters du Chabab, privés de tribunes depuis la dernière finale de la Coupe d’Algérie face à l’USMA, le 5 juillet dernier.
Cette décision pourrait changer la dynamique du club. En retrouvant une enceinte moderne et un gazon de qualité, les joueurs auront enfin les conditions idéales pour imposer leur jeu. Ramovic compte sur cette transition pour relancer la machine et retrouver la confiance perdue.
« Nous avons besoin d’un cadre digne de ce nom pour exprimer notre potentiel », a-t-il souligné. Le coach bosnien espère ainsi redonner au CRB son efficacité et son identité de jeu, basée sur la possession et la verticalité.
Les supporters impatients de revenir
Mais au-delà du cadre sportif, c’est surtout le retour du public qui suscite l’enthousiasme. Les fans du CRB, réputés pour leur ferveur, pourront de nouveau garnir les tribunes et pousser leur équipe.
« Le Chabab sans ses supporters, ce n’est pas le même club », confie un membre du staff technique. La perspective de revoir les gradins de Baraki vibrer au rythme des chants de Laâqiba pourrait constituer le meilleur carburant pour une équipe qui a besoin de retrouver le moral.
Les dirigeants, eux, voient dans cette domiciliation une opportunité de stabilité et de renaissance. Après plusieurs mois d’incertitude et de déplacements contraignants, le CRB retrouve enfin un cadre fixe, capable d’accueillir ses ambitions africaines et domestiques.
Le stade Nelson-Mandela, moderne et spacieux, offrira également de meilleures conditions d’organisation et de sécurité, deux points essentiels pour un club habitué à viser le haut du tableau.
Entre renouveau sportif et retrouvailles avec son public, le CRB espère que Baraki deviendra le théâtre de sa résurrection cette saison.
