Équipe nationale A’ : Un zéro pointé et le Cameroun qui s’éloigne

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Un zéro sur toute la ligne. Décevant, triste à en mourir. Et, peut-être (ce que le public ne souhaite pas) une élimination à l’arrivée. Mais un petit espoir tout de même qui veut qu’un 0-0, fut-il si compromettant, a cela de particulier qu’il constitue, toujours, un score à double tranchant.

Un piège qu’auront du mal (on le souhaite pour nos capés) qui met une dose supplémentaire sur le Maroc qui sait qu’il n’est pas à l’abri d’une grosse surprise si les «Verts», encore en vie, arrivaient à marquer les premiers (re-souhait !!!) et bétonnaient derrière en laissant le ballon (un exercice pour le moins difficile) à leurs adversaires dans une manche retour ouverte sur tous les scénarios. Du meilleur pour les nôtres? Plus qu’un souhait. Et ce n’est qu’une somme de souhaits…




Tristesse et déception. Et de minces espoirs (on croise les doigts, dans le bon sens) quant à un exploit (dans leurs cordes ?), le 18 octobre prochain (un peu moins d’un mois pour se préparer), de nos «Fennecs», dans l’obligation, au «retour» de ne pas trop s’endormir sur le «zéro» encaissé à l’issue de cette morne soirée de Blida sanctionnée par un magistral zéro d’ensemble qui a vu une sélection algérienne, certes volontaire mais dans l’ensemble à cours d’arguments, concéder un nul accueilli avec des pincettes et l’impression que l’histoire est un éternel recommencement (dans les désillusions) pour des locaux qu’on sentait incapables de faire la décision, devant un vis-à-vis marocain peut-être serein mais foncièrement, pour ne pas dire «froid» calculateur en s’employant, durant la majeure partie de la rencontre, à calmer (surtout) l’ardeur de leurs hôtes et, au passage, à limiter leur capacité à nuire offensivement, le trio d’attaque aligné d’entrée (ce qui se fait de mieux actuellement dans le championnat de Ligue 1) et composé du sétifien Bouguelmouna, de l’usmiste Benchaâ et du kabyle Hamroune, n’ayant énormément pas ou peu pesé sur la défense adverse (d’où son incapacité manifeste à trouver la faille), reportant, on l’espère, leurs velléités à une manche «retour» ne se présentant pas, comme d’ailleurs à l’abord ce premier acte de Tchaker, sous les meilleurs auspices, les craintes de départ s’avérant fondées avec tous les remous qui ont précédé une maison «locale» ne rassurant désormais personne.

Un zéro pour l’ensemble des «22» acteurs ayant animé une affiche qui n’en sera pas une (pas seulement en raison de la froideur des tribunes et l’absence d’un public nombreux) et, surtout, pour les nôtres, qui ont longtemps tourné en rond avant de s’avouer inopérants aux avants- postes sur lesquels tous les regards étaient tournés, la seule «satisfaction» (on peut le penser ainsi) venant heureusement de l’arrière-garde et son dernier rempart, Gaya Merbah, qui ont gardé leur cage vierge et maintenu l’illusion.

Un zéro et le suspense préservé avec des préjugés favorables pour les «Chérifiens» qui héritent du double avantage d’évoluer dans leurs bases et devant leur public qui se prépare déjà à faire le déplacement en masse pour aider son équipe à mener à bien son opération-défense du titre arraché une édition auparavant.




Menés par un Sayoud dans ses petits souliers et décevant, comme d’ailleurs et à quelques exceptions près, tout le groupe, les «Verts» ont pataugé en se montrant inefficaces malgré un trop-plein d’énergie et d’engagement qui n’aura servi à rien face au métier et au calme d’un ensemble marocain, renforcé à l’occasion de nombreux noms ayant été de la récente campagne égyptienne de la CAN, l’esprit tourné dès le coup d’envoi sur l’«acte 2» prévu sur leurs terres et cette occasion qui leur est maintenant donnée d’évoluer à leur meilleur niveau pour s’imposer (les Algériens se laisseront-ils faire facilement dans un derby maghrébin où ils n’ont plus rien à perdre mais tout à gagner et qui pourrait se jouer sur un mince et petit détail ?) et avancer, sereinement, comme ils ont abordé cette soirée blidéenne, pour confirmer leur mainmise sur le continent.

Un match somme toute décevant et durant lequel les irréductibles présents dans les travées n’ont rien vu avec peu d’occasions franches à se mettre sous la dent, à l’image de ce 0-0 qui diffère à d’autres délais la sanction.

Sous les regards du sélectionneur Belmadi, les camarades de Koudri, comme à son habitude au four et au moulin et dont l’abattage de tous les instants, en plus de sa grande expérience africaine, a servi dans l’entrejeu avec une neutralisation parfaite au tableau d’affichage, en manque de solutions, ont cafouillé avant de tomber, au fil de la rencontre, dans le piège adverse, les Marocains, sans trop se presser, arrivant à donner un faux-rythme à une opposition bien terne et sans relief.




Un Belmadi qui aura sûrement tiré les enseignements pour lesquels il a fait le déplacement et dont l’œil avisé servira à mieux appréhender le détour par «Casa» avec de meilleures armes et, pourquoi pas (c’est possible avec ce nul, sous forme d’un zéro et on ne se contredît pas, pas aussi compromettant que cela et qui laisse entrouverte la porte (on va se répéter) au meilleur des scénarios pour peu que les nôtres arrivent à élever le niveau et, partant, leurs ambitions.

En n’abordant pas la manche marocaine, plus que décisive (pour l’heure, rien n’est joué n’est-ce pas) dans la peau d’un perdant d’avance. 90 mn, les dernières, pour dire, comme le dit cette chanson «spéciale CAN 19» reprise en chœur par les Mahrez et consorts à la fin de chaque sortie jusqu’à ce retentissant sacre qui a remis le football sur le toit d’Afrique, qu’«on est là.» Tout simplement.

Qu’il faut encore y croire. Pour démentir, surtout, leurs détracteurs, nos «locaux», qui ne manquent pas de talent pur, étant mis devant leurs responsabilités. Difficiles à assumer au plus fort de ces nombreux doutes et embûches entassés sur leur route? On en saura un peu plus au soir de ce 18 octobre où il ne faudra, sous aucun prétexte, pas se rater sous peine
de …

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