Si lors de la précédente CAN, Amine Amoura n’a eu le droit à aucune minute du tournoi organisé au Cameroun, il se présente, en revanche, comme un atout de taille pour l’entraineur national, Djamel Belmadi, à l’occasion de la prochaine édition de la messe footballistique continentale qui aura lieu dans quelques semaines en Côte d’Ivoire.
En effet, depuis la précédente épreuve africaine, l’enfant de Jijel a gagné des échelons, lui qui est à sa deuxième expérience professionnelle en Europe, après avoir quitté, en début de cet exercice, le championnat suisse pour le championnat belge où il occupe la tête du classement avec son club l’Union Saint-Gilloise.
Brillant en ce début de saison, Amoura a encore une fois confirmé qu’il est devenu un élément indispensable dans l’échiquier de Belmadi. Son apport, dimanche dernier, contre le Mozambique dans le cadre de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde, a été immensément précieux puisqu’il a, en compagnie du gardien de but, Anthony Mandrea, volé la vedette à tous les autres coéquipiers.
Pourtant, l’ancien attaquant de l’Entente de Sétif n’était pas le premier choix de Djamel Belmadi dans cette rencontre, en ayant débuté sur le banc, mais le destin a voulu qu’il entre pour briller dans le ciel de Maputo.
Incorporé à la place de Slimani dès le premier quart d’heure de la rencontre. Mohamed Amine Amoura a dû attendre la seconde mi-temps pour diriger les manœuvres. Son entrée en jeu a tout changé. Outre ses qualités intrinsèques, l’attaquant de l’Union Saint-Gilloise a fait montre d’une aisance technique qui a déstabilisé l’arrière-garde mozambicaine. La défense adverse n’a pas trouvé le moyen de le bloquer. Sa vivacité et sa rapidité sont en fait un poison pour les défenseurs Mambas.
Le virevoltant attaquant algérien, a déclaré à l’issue de la rencontre remportée par les Verts en terre mozambicaine (0-2) que ces derniers étaient venus pour le gain du match, mais pour lui, rien encore d’acquis car le chemin est encore long pour composter le billet pour la Coupe du monde. « L’essentiel est de repartir avec le gain du match, mais le plus dur est à venir, car beaucoup de travail reste à faire ».
Certes, Amoura n’a pas marqué dans ce match contre le Mozambique, mais il était pour beaucoup dans les deux buts des Fennecs. Son compteur buts reste ainsi bloqué à cinq réalisations en 19 matchs, sachant qu’il n’y a été aligné qu’à trois reprises en tant que titulaire.