S’il y a un poste où l’embarras du choix est permis à l’entraîneur national Djamel Belmadi en prévision de la CAN qui débutera le 21 juin prochain en Egypte, c’est bien celui du gardien de but.
En effet, le coach national risque de trouver des difficultés pour choisir ses trois portiers, tellement ils sont près de cinq keeper à se disputer trois places. Il s’agit de M’bolhi, Doukha, Oukidja, Zeghba et Asselah.
Ce dernier est en train de réussir une très belle saison dans le championnat saoudien où évoluent également les deux premiers nommés, ce qui lui permettre de prétendre à une place parmi les 23 pour le rendez-vous continental, et ce, pour la deuxième fois de rang. Le portier algérien Malik Asselah a tout simplement terminé la saison, clôturée le week-end passé, comme le gardien le plus performant.
En effet, Asselah, qui a disputé l’intégralité des matchs du Hazm Al Rass, a fini la saison avec 122 arrêts en 30 matchs, une moyenne de 4.07 arrêts par match. Il a devancé l’international ukrainien Maksym Koval, deuxième avec 100 arrêts, et son compatriote algérien Azzedine Doukha, troisième avec 97 arrêts.
Asselah a également fini la saison avec le plus grand nombre d’arrêts de la surface de réparation avec 76 arrêts, soit 2.53 arrêts par match, devançant toujours l’Ukrainien Koval (61 arrêts). Arrivé en Arabie saoudite après deux saisons avec la JS Kabylie, Asselah est l’une des révélations de la saison en Saudi Pro League.
Voilà qui donnerait matière à réfléchir au sélectionneur national, surtout que le portier N° 1, Raïs M’bolhi, qui a effectué au cours de la dernière journée son retour à la compétition près deux mois d’absence à cause d’une fracture au doigt, n’a guère été rassurant.
Le portier algérien, aligné d’entrée avec le brassard de capitaine pour le compte de la 30ème et ultime journée du championnat saoudien contre Al Ahli, a encaissé cinq buts. Le dernier match de M’Bolhi remonte au 15 mars contre Al-Shabab, lors duquel il s’est blessé avant de devoir se faire opérer.