La plupart des supporters de la sélection nationale ont été surpris par ce qui s’est passé lors du dernier match contre le Mali, lorsque l’entraîneur Djamel Belmadi a fait entrer Mehdi Léris comme arrière gauche à la place d’Ahmed Touba, à un moment où tout le monde s’attendait à faire appel plutôt à Yanis Hamache à ce poste, tout en incorporant Léris à la place de Benayada, passé complètement à côté de la plaque, sur le flanc droit de la défense.
Avant le départ des Verts pour Malmo, vendredi, pour y affronter hier soir la sélection suédoise dans un autre match amical, le dernier de l’année 2022, le coach national a encore surpris tout le monde en annonçant que Hamache a quitté le groupe pour rejoindre son club ukrainien, comme convenu avec ce dernier.
Cela veut dire tout simplement que le sélectionneur national savait d’avance que Hamache n’allait être disponible que pour un seul match, mais cela ne l’a pas empêché de le laisser sur le banc de touche pendant l’intégralité de la rencontre face au Mali soldé par un nul.
Tout cela a laissé stupéfait les observateurs qui s’interrogent aujourd’hui sur les raisons ayant poussé Belmadi à convoquer l’ancien niçois pour le laisser sur le banc.
Pis, le coach national lui a préféré un joueur qui n’a pas l’habitude de jouer comme arrière gauche, alors que c’est Hamache qui était le mieux indiqué pour remplacer Touba.
En juin dernier, Hamache, qui avait honoré sa première convocation avec la sélection algérienne, a eu 29 minutes comme temps de jeu contre l’Iran en amical à Doha (victoire 2-1).
Mais il a été recalé par Belmadi lors du stage suivant en septembre dernier. Une exclusion justifiée, par certaines sources, par le fait que le coach national avait remarqué que le joueur avait un surpoids, d’où la copie moyenne qu’il a rendue contre l’Iran.
Mais tout le monde est unanime aujourd’hui à constater que Hamache respire la forme depuis le début de cette saison. D’ailleurs, ses statistiques en club plaident largement en sa faveur.
Mais cela n’est pas fait pour convaincre Belmadi de lui donner une autre chance contre le Mali, alors qu’il savait pertinemment qu’il ne pouvait pas compter sur lui hier face à la Suède.
Peut-être que Belmadi estime qu’il n’avait plus besoin de Hamache à l’avenir, surtout après l’annonce de l’arrivée prochaine de Rayane Aït Nouri qui a achevé le processus de changement de sa nationalité sportive, comme indiqué par Belmadi lui-même.
Ce renfort permet désormais au coach national de disposer de plusieurs options sur le flanc gauche de la défense, avec la présence de Bensebaïni et Touba.
Malgré cela, ce que vient de vivre Hamache lui aurait certainement déçu au plus haut point, lui qui avait hâte de montrer ce dont il est capable.
À l’arrivée, il a fait le déplacement en Algérie pour rien, après s’être contenté de deux séances d’entrainement avec les Verts.
Un sort qui rappelle, étrangement aussi, la même mésaventure vécue par le latéral droit de Lille, Akim Zedadka, qui n’a pas eu lui aussi droit à la moindre minute de temps de jeu lors des deux matchs amicaux contre la Guinée et le Nigéria lors du stage de septembre dernier, avant qu’il ne soit écarté du groupe des Fennecs à l’occasion du regroupement de novembre.
