Que se passe-t-il au niveau de l’académie de football de la FAF à Sidi Moussa ? C’est la question qui revient dans toutes les lèvres au regard de la situation prévalant dans cette infrastructure qui a ouvert ses portes il y a seulement quelques mois dans le cadre de la politique de formation prônée par l’ex-président de la première instance footballistique nationale, en l’occurrence, Kheireddine Zetchi.
Selon certaines indiscrétions, une grosse pression est exercée par certaines parties sur le nouveau président de la fédération, Charef-Eddine Amara, pour interrompre l’enquête qu’il a diligentée au sujet d’éventuels dépassements qui se seraient produits dans la gestion de cette académie.
On laisse même entendre que le personnel de cette structure a observé un sit-in mardi pour protester contre la-non régularisation de sa situation financière. Pis, il se dit que l’académie a fermé ses portes et qu’elle ne devrait pas reprendre service dans un avenir proche.
Selon nos sources, le nouveau président de la FAF a été surpris d’apprendre qu’un membre du bureau fédération serait derrière cette ‘’machination’’ en manipulant le personnel de l’académie pour monter au créneau pour réclamer leur dû. Il a été également surpris par le nombre jugé ‘’exorbitant’’ des travailleurs engagés dans ledit établissement qui serait de l’ordre de 38 personnes.
Pourtant, ce même personnel n’a pas été payé pendant quatre mois sous l’ère de l’ex-président de la FAF sans pour autant recourir à la grève ou une quelconque autre action de protestation. Ils ont ainsi attendu l’arrivée d’un nouveau président de la Fédération pour agir, ce qui a poussé les proches d’Amara à s’interroger s’il n’y avait pas anguille sous roche.
À vrai dire, les travailleurs de l’académie reçoivent leurs salaires de la part de la Direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Sidi Bel-Abbès. Il est convenu de percevoir de la FAF aussi des indemnités supplémentaires, une procédure que le nouveau patron du sport roi dans le pays a protesté estimant qu’elle était anti réglementaire. Ajouter à ce tout cela, des doutes subsistent toujours sur l’identité de l’entrepreneur qui a effectué des travaux de réaménagement à l’intérieur de l’académie et qui n’a pas encore été régularisé.
C’est dire qu’une opacité totale enveloppe la gestion de cette académie, au moment où le successeur de Zetchi vient de réitérer son désir de poursuivre l’œuvre entamé par son prédécesseur dans ce registre.
