CLASSEMENT LIGUE 1

DE2

CLASSEMENT LIGUE 2

Groupe Centre-Est

DE2

Groupe Centre-Ouest

DE2

samedi, avril 27, 2024
A la Une

Ligue 1 : La valse des entraîneurs repart de plus belle

Ligue 1 : La valse des entraîneurs repart de plus belle

À peine trois journées du championnat de Ligue 1 algérienne se sont écoulés et voilà que la valse des entraîneurs reprend de plus belle. Jusque-là d’ailleurs, pas moins de six entraîneurs ont sauté, soit en démissionnant de leur propre grès en se sentant indésirables, soit carrément limogés de leurs postes. Un état de fait qui laisse prédire que notre championnat va battre tous les records en la matière cette saison.

C’est Abdelkader Amrani qui a ouvert le bal après avoir été poussé par la nouvelle direction de l’ES Sétif à jeter l’éponge, et ce, avant même le début de la compétition. Raison évoqué, son refus de signer le règlement intérieur que lui imposait le club.

L’entraîneur vétéran s’est retrouvé contraint de partir, malgré son enthousiasme pour le projet sportif qui lui était présenté par le nouveau propriétaire de l’Aigle noir, en l’occurrence, le Groupe Sonelgaz, et sa grande admiration pour le travail accompli par l’administration, selon ses déclarations, qui ont suivi sa présentation à la presse.

Mais cela n’a pas suffi pour le détenteur du trophée de la dernière édition de la Coupe d’Algérie, sous le maillot de l’ASO Chlef, pour être maintenu dans son poste.

Pour sa part, Le Paradou AC a perdu son entraîneur, Nadir Leknaoui, lui aussi avant le début du championnat. La séparation entre les deux parties a été justifiée par des raisons familiales, selon le communiqué du club, mais qui n’a pas répondu à toutes les interrogations ayant suivi ce divorce qui demeure tout simplement une véritable zone d’ombre.

Et comme il était dit quelque part que l’exercice en cours sera terrible pour les coach de la Ligue 1, quatre autres entraîneurs ont sauté payant les frais des mauvais résultats de leurs équipes respectives. Pourtant, on en est qu’à la quatrième journée, dont le déroulement de ses matchs est prévu pour ce week-end.

Mais, certains présidents de clubs, sans doute faisant l’objet de pression de la part des supporters, n’ont trouvé mieux que de virer leurs entraîneurs, devenus le fusible tout désigné après chaque mauvaise passe de telle ou telle formation.

C’est le cas pour Aziz Abbès, le coach du NC Magra, qui a été poussé à la sortie après deux premières journées au cours desquelles son équipe a concédé deux défaites, dont une dans les derniers instants du match qui l’a opposé face au quadruple champion d’Algérie, le CR Belouizdad, de surcroît sur le terrain de ce dernier.

Quant à la JS Kabylie, sa direction est restée fidèle à la tradition instaurée dans ce club devenu un véritable ‘’bouffeur’’ des entraîneurs depuis l’avènement du professionnalisme dans le championnat algérien, soit depuis 2010.

Youcef Bouzidi, appelé en pompier à la fin de l’exercice passé parvenant à sauver les Canaris de la relégation, est vite devenu indésirable pour avoir concédé un nul à domicile suivi d’une défaite en déplacement.

Même sort réservé à son collègue Abdennour Hamici au MC El-Bayadh, bien que tout le monde connait les circonstances dans lesquelles ce technicien avait pris en main la formation du Sud – ouest du pays qui a connu un départ massif des joueurs à cause de la situation financière catastrophique régnant dans le club.

Et même si Hamici a conduit les siens à une première victoire dès la première journée du championnat, ses deux contre-performances de rangs subis lors des deux journées suivantes à Sétif et à Alger ont vite sonné son glas.

Même scénario ou presque s’est produit aussi cette semaine avec l’entraîneur du CS Constantine, Lyamine Bougherara, qui a été forcé à remettre sa démission après s’être senti qu’il ne faisait plus l’unanimité au sein du vieux club de Cirta, et ce, depuis que son équipe a été éliminé dès le premier tour préliminaire de la ligue des champions d’Afrique en août dernier. À qui le tour, tentons-nous de nous interroger.

Laisser une Réponse