L’instance continentale annule la sanction du coach du Maroc : Regragui, Amrouche et le énième scandale de la CAF

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L’instance continentale annule la sanction du coach du Maroc : Regragui, Amrouche et le énième scandale de la CAF

La Confédération africaine de football (CAF) n’en finit pas de surprendre, plutôt de prouver qu’elle est désormais prise en otage par le lobby marocain représenté par le président de la Fédération de ce pays et membre du gouvernement du Makhzen, Faouzi Lekjaâ.

En effet, dans la soirée de vendredi, la première instance footballistique a annoncé avoir annulé la sanction qu’elle a, elle-même, 48 heures auparavant, infligé à l’entraîneur de la sélection marocaine qui avait écopé de 4 matches de suspension dont deux en sursis en raison de son altercation avec le défenseur central congolais Chancel Mbemba lors du match nul face à la RD Congo (1-1).

Walid Regragui (48 ans), qui avait déjà purgé un match durant la victoire face à la Zambie (1-0), a finalement été blanchi par la commission d’appel de la CAF. Une décision qui lui permet ainsi de faire son retour sur le banc des demi-finalistes du dernier Mondial face à l’Afrique du Sud en huitième de finale de la CAN 2023, qui se poursuit en Côte d’Ivoire.

«La commission d’appel de la Confédération Africaine de Football a annulé sa sanction à l’encontre de l’entraîneur national, M. Walid Regragui, concernant également l’amende, et ce après avoir écouté la défense de la Fédération Royale Marocaine de Football.

Pour rappel, la commission d’appel de la CAF avait infligé quatre matches de suspension à M. Walid Regragui, dont deux en sursis, en raison des évènements ayant suivi la fin du match entre l’équipe nationale et la sélection de la République Démocratique du Congo pour le compte de la deuxième journée de la phase de poules de la Coupe d’Afrique des Nations, organisée en Côte d’Ivoire jusqu’au 11 février 2024», peut-on lire dans le communiqué de la FRMF annonçant la nouvelle.

En revanche, l’entraîneur algérien, Adel Amrouche, désormais ex-sélectionneur de la Tanzanie, a été suspendu pour huit matchs et une amende de 10 000 dollars après avoir estimé que la CAF est dirigé par le Marocain Lekjaâ, dans des propos confiés à une chaîne de télévision privée algérienne.

Le technicien a fait appel concernant cette sanction et son limogeage verbal de la part de la fédération tanzanienne, sans l’inviter à des discussions pour la résiliation de son contrat, mais la CAF n’a pas donné suite à sa réclamation, et n’a même pas pris la peine de l’entendre, comme elle a fait avec Regragui.

Pis, il semble qu’elle n’a pas pris en considération le dossier de son recours, du moins pas comme ce fut le cas avec le dossier de la fédération marocaine. C’est dire que Amrouche n’avait pas tort en mettant à nu la gestion de la première instance footballistique continentale, auteur tout simplement d’un énième scandale dans cette affaire de Regragui.

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