Désigné récemment meilleur joueur évoluant dans le continent africain au titre de l’année 2019, Youcef Belaïli, auteur d’une CAN de premier ordre, a vu sa cote grimper. Nombreux sont les agents de joueurs qui souhaitent désormais le placer dans un club européen, surtout après que l’intéressé ait clairement affiché son désir de tenter une deuxième expérience dans le vieux continent.
Selon des sources proches de l’international algérien, même le président du SCO Angers, qui pensait-on avait abandonné l’idée de récupérer le joueur, sachant que les deux parties s’étaient séparées sur un fond de polémique, serait très emballé à l’idée d’engager Belaili.
À cet effet, le président d’Angers, qui n’est autre que l’Algérien, Saïd Chaâbane, a chargé des personnes de le convaincre de retourner à Angers. Ces dernières ont appelé Belaïli, mais celui-ci a été clair avec elles : « Il faut que Chaâbane prenne attache avec mon père. »
Or, le président angevin avait déclaré, après le départ du joueur vers l’Espérance de Tunis : « Le père de Belaïli ? Même dans mes rêves je ne veux plus le revoir ». Ainsi, le président angevin veut concrétiser ce transfert (un prêt avec option d’achat) sans passer par le papa du joueur.
Une éventuelle transaction qui ne devrait pas se concrétiser quand on sait que toutes les grandes décisions de l’enfant d’Oran sont prises par son père. Ce dernier a déjà révélé que son fils était convoité, l’été passé, c’est-à-dire après son retour de la CAN, par des clubs de renommée, à l’image de l’AS Rome, Bordeaux, Monaco ou Galatasaray, mais les contacts n’ont pas abouti «à cause justement de pseudo-agents qui ont parlé à notre place sans qu’on les mandate. », a-t-il pesté.
Aux dernières nouvelles, un agent aurait suggéré à l’actuel attaquant d’Al Ahly Djeddah l’idée de rejoindre Lille, qui vient de perdre, sur blessure, son milieu offensif turc, Yusuf Yazici, et qui serait à la recherche d’un joueur disposant du même profil que Belaïli.
