Secouée mais résistante, la France a écarté l’épatant Maroc (2-0) et ses brûlants supporters mercredi pour s’offrir une deuxième finale d’affilée, une précieuse rareté au Mondial qu’il faudra bonifier dimanche contre l’Argentine de Lionel Messi, portée par une incroyable ferveur populaire.
Comme un symbole, la libération est venue de Théo Hernandez (5e, 1-0), doublure de son frère Lucas devenue titulaire après le forfait de l’aîné au tout début du tournoi, et de Randal Kolo Muani (79e, 2-0), rappelé en renfort in extremis pour remplacer Christopher Nkunku avant le grand départ.
Pour les Bleus de 2022, l’histoire fait bien les choses. Ils marchent désormais dans les pas de… l’Argentine, dernière équipe à avoir disputé deux finales mondiales de suite, en 1986 et 1990. Ils espèrent cependant faire mieux que la bande de Diego Maradona, détrônée à la deuxième tentative.
Le successeur désigné du « Pibe de Oro », Leo Messi, a rendez-vous avec l’histoire aussi. Pour sa probable dernière Coupe du monde, l’attaquant de 35 ans porte les espoirs d’une Argentine incandescente, portée par ses très nombreux « hinchas » au pays et à Lusail, théâtre de la finale.
L’Albiceleste, victorieuse 3-0 de la Croatie mardi, abordera ce choc de titans avec un jour de repos supplémentaire. Chaque camp partagera le même rêve: offrir à son pays une troisième étoile mondiale.