Le président de la JS Kabylie, Chérif Mellal, a soutenu mercredi à Tizi-Ouzou détenir des preuves des accusations de corruption lancées, dimanche dernier, contre le président du CS Constantine (CSC) Tarek Arama, à l’issue de la dernière journée du championnat de Ligue 1.
Dans une vidéo mise en ligne sur le site du club en fin de journée, Mellal affirme « détenir des enregistrements téléphonique où Arama accusait les dirigeants de l’USMA de tentatives de corruption des joueurs de son club ».
Chose à laquelle, poursuit Mellal, il avait répondu en lui conseillant de « faire prévaloir l’éthique sportive sur le terrain » tout en comptant sur « le soutien et l’appui des supporters du club » qui jouait à domicile.
« J’ai les preuves et l’opinion nationale ainsi que les instances sportives doivent savoir qui dit vrai et qui dit faux » poursuit le président des Canaris qui a appelé, au passage, les hautes autorités du pays à « se pencher sérieusement sur la corruption qui gangrène le milieu sportif national », en particulier, le football.
Dans cette vidéo, Mellal n’évoque, cependant pas, explicitement, les accusations portées dimanche à l’encontre des dirigeants du CSC qui lui auraient demandé une somme d’argent pour battre l’USMA.
A la fin de cette dernière journée du championnat national, qui a vu la consécration de l’USMA comme champion après sa victoire face au CSC, Mellal avait, pour rappel, accusé les dirigeants des Sanafirs d’avoir exigé 2,5 milliards de centimes pour battre leur hôte.
Une défaite de l’USMA, leader du championnat, lors de ce match face au CSC aurait permis à la JSK qui la talonnait avec un seul point d’écart d’être sacré champion pour la 15ème fois de son Histoire, après sa victoire face au CA Bordj Bou-Arreridj par 2 buts à zéro.
Des accusations niées en bloc par les dirigeants du club constantinois qui soutiennent dans des déclarations à des médias nationaux avoir » fait prévaloir l’éthique sportive », défiant Mellal de présenter ses preuves.