L’ancien international algérien Rabah Madjer a exprimé son souhait de voir l’Algérie remporter la CAN-2019, même s’il reconnait que la tâche sera rude face à la sélection du pays organisateur l’Égypte, et d’autres grosses cylindrées du football africain.
« J’espère qu’ils (les joueurs algériens, ndlr) décrocheront la deuxième étoile en Égypte. C’est ce que je souhaite à mon pays. Nous attendons beaucoup des Fennecs » a indiqué Madjer, un des ambassadeurs de la CAN-2019 et présent au Caire en tant que légende du football africain.
« Il faut y croire même si je répète qu’on ne sait pas si les équipes maghrébines vont tenir sur le plan physique. Les équipes d’Afrique subsaharienne comme le Nigeria, le Sénégal ou le Cameroun, ça leur pose moins de problème cette chaleur. Sur le plan technique, l’Algérie peut faire beaucoup jusqu’à la finale », a t-il ajouté dans un entretien au site de la CAF.
Pour l’ancien sélectionneur des Verts, la course pour le titre sera difficile en présence de « grandes équipes comme le Cameroun, le Nigeria, l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, le Sénégal ou la Côte d’Ivoire », alors que l’Egypte « veut gagner le trophée à domicile ».
Le vainqueur de la Coupe d’Europe avec le FC Porto en 1987, s’est réjoui, par ailleurs, d’être présent en Égypte en tant qu’ambassadeur de la CAN-2019. « C’est un honneur et une fierté. On ne nous oublie pas et c’est une bonne chose. Quand on a tout donné pour le football africain dans sa carrière, c’est une reconnaissance de la part de la CAF et du président Ahmad et j’espère qu’il va continuer le bon travail en cours », a-t-il souligné.
Interrogé sur la CAN-2019 qui se joue pour la première fois à 24 équipes, entre juin et juillet, Madjer a estimé que « c’est une bonne chose de donner l’opportunité à des pays comme Madagascar de se qualifier et cette équipe prouve actuellement sa valeur. Il y a aussi le Burundi et la Mauritanie ».
Il a toutefois noté que « le seul inconvénient c’est la chaleur, qui va poser des problèmes à certaines équipes avec l’accumulation des matches, notamment les équipes maghrébines. Notre ennemi, c’est toujours la chaleur. Nous ne sommes jamais parvenus à nous imposer en dehors de chez nous. »