La sélection algérienne des moins de 20 ans s’est déjà compliquée la tâche dans son challenge de valider son billet pour la prochaine CAN de la catégorie , prévue en 2023 en Egypte.
En effet, pour son premier match dans le cadre du tournoi de l’UNAF qui se déroule depuis avant-hier dans la ville égyptienne de Suez, les protégés de l’entraîneur Mohamed Lacete se sont contentés d’un nul contre la Libye.
Pis, ils ont échappé à la défaite dans les dernières minutes de la partie grâce au but égalisateur signé le défenseur central Dehilis.
Évidemment, ce résultat n’arrange pas les affaires des jeunots des Verts qui se retrouvent d’ores et déjà dos au mur, étant donné qu’ils seront dans l’obligation de battre leurs deux prochains adversaires, en l’occurrence, le Maroc et la Tunisie respectivement, pour décrocher le seul billet de la zone nord-africaine donnant accès à la CAN.
Il faut dire que les doigts accusateurs sont pointés vers l’entraineur Lacete qui, aux yeux des observateurs, a mal choisi la stratégie de jeu prônée pour la circonstance, en optant pour un onze défensif.
Une erreur de taille d’autant plus que l’adversaire avait clairement affiché ses ambitions défensives dès le début de la rencontre, en misant surtout sur les contre-attaques.
D’ailleurs, dès que les Algériens se sont rués vers l’attaque dans le dernier quart d’heure de la partie pour remettre les pendules à l’heure, l’arrière garde libyenne a été prise de panique, dévoilant au grand jour ses nombreuses lacunes.
D’ailleurs, le choix du onze entrant de Lacete est sujet de plusieurs critiques. Tout le monde s’interroge d’ailleurs sur les raisons qui l’ont poussé à aligner par exemple quatre défenseurs centraux de prédilection.
Certes, il a fait jouer Bounacer comme latéral droit, et Aïssaoui, comme latéral gauche, mais tout le monde sait que ces deux éléments sont des arrières centraux de formation et pas des latéraux.
Résultats des courses, ils sont tous les deux passés à côté de la plaque, échouant à apporter le moindre plus à la ligne offensive.
Quant au milieu de terrain, il a engagé fait jouer Titraoui et Chekal en pivot et devant eux Bouaoune, qui n’est pas du tout ce joueur rapide sur lequel on peut miser dans la transition.
Pourtant, le coach national dispose sur le banc d’un joueur qui fait mieux ce rôle, en l’occurrence, Adjaoudi. Tout cela a porté un énorme préjudice à l’attaque algérienne, comme l’atteste le très peu d’occasions franches créées, puisqu’on n’a compté qu’une seul pendant 75 minutes, au moment où l’attaquant de pointe Rahou s’est retrouvé tout le temps esseulé.
C’est dire que le sélectionneur national est dans l’obligation de revoir ses cartes en vue des deux prochains matchs s’il ne veut pas connaître une nouvelle désillusion, lui qui a entre les mains une génération très douée, de l’avis même des spécialistes. Ce serait donc un véritable gâchis si cette équipe venait d’être éliminée.