Ils étaient nombreux ceux qui ont appréhendé le départ de Mohamed Raouraoua de la tête de la FAF il y a de cela deux années, surtout que sous son ère, l’instance footballistique nationale avait connu une prospérité financière inédite.
Mais il semble bien que malgré le changement intervenu dans les commandes du football algérien, l’argent continue de couler à flot à la FAF. C’est du moins, ce que rassure le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, révélant qu’après avoir hérité d’une trésorerie bien garnie de 650 milliards de centimes, cette dernière a été encore renfloué, puisqu’elle compte aujourd’hui quelque 820 milliards.
Ce n’est pas tout, puisque l’actuel patron du sport roi dans le pays est en train de réussir des opérations de sponsoring très intéressantes. On peut citer à titre d’exemple le contrat qu’il vient de renouveler avec la firme Adidas, mais cette fois-ci d’une valeur trois fois supérieure du premier contrat signé sous l’ère de Raouraoua. Selon Zetchi toujours, l’équipementier en question, et outre les équipements de premier choix qu’il s’est engagé à fournir, offrira une somme de l’ordre de 1,9 millions d’euros, alors que le premier contrat était d’une valeur estimée à 700.000 dollars.
La FAF vient également de renouveler son contrat avec KIA, arrivé à terme il y a près de deux années sans qu’il ne soit renouvelé, en attendant aussi de prolonger, dans les prochains jours, le contrat qui le lie à Coca Cola.
Dans le même registre, l’instance fédérale est en train également de négocier avec deux grandes firmes que le président de la FAF n’a pas voulu dévoiler les noms, au moment où le contrat avec Mobilis, qui arrivera bientôt à terme, devrait être lui aussi renouvelé si cet opérateur de téléphonie mobile, principal sponsor de la FAF, répond favorablement aux exigences de Zetchi et son instance.
A ce propos, on apprend que la FAF négocie désormais en position de force, d’autant qu’un autre opérateur mobile lui a fait une proposition très intéressante ayant déjà séduit les membres du bureau fédéral.
Voilà qui permet donc à la première instance footballistique nationale de conserver sa santé financière, et surtout mettre en exécution son ambitieux projet de formation, consistant à construite quatre Académies de football au niveau du territoire national.
Ces infrastructures devraient lui coûter au maximum 700 milliards de centimes, selon Zetchi toujours, qui table énormément sur ces Académies pour redonner au football algérien, et surtout au produit local son lustre d’antan.
