Équipe nationale : L’avenir de Belmadi n’est pas lié à celui de Zetchi

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Que de bruit court depuis le début de cette semaine sur l’avenir du sélectionneur national, Djamel Belmadi, avec les Verts. On prête d’ailleurs au champion d’Afrique, dont le contrat expire en 2022, l’intention de jeter l’éponge à l’issue du match contre le Botswana le 29 du mois en cours, après que le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, ait annoncé ne pas postuler à un second mandat.

Mais selon des informations recueillies dans les milieux proches de Belmadi, ce dernier ne songe nullement à abandonner le navire, lui, qui s’est fixé comme principal objectif de se qualifier au prochain Mondial et aller le plus loin possible dans cette compétition.

En effet, d’après une source sûre, Belmadi ne bougera pas. Ni après la rencontre contre le Botswana dans 8 jours, ni dans les semaines qui suivront. L’engagement du coach n’est pas lié au sort de Zetchi. Il n’est pas aussi conditionné par les 100 000 euros mensuels qu’il toucherait. D’autant plus que des sélections du Golfe lui feraient appel dès qu’il sera libre.




Certes, l’ancien numéro 10 de l’Algérie s’est, depuis le début, entendu avec l’actuel président de la FAF, dont le mandat est arrivé à terme, et le respect entre les deux hommes est mutuel. Mais le départ de ce dernier ne veut en aucun cas, dire que l’ancien driver d’Al-Duhail renonce à son poste par solidarité.

D’ailleurs, au milieu de cette guerre entre le ministère de la Jeunesse et des Sports dirigé par Khaldi et la FAF de Zetchi, le sélectionneur Belmadi n’a qu’une seule préoccupation : laisser les Verts en dehors de ce conflit. À partir de là, son avenir ne peut être instrumentalisé. Même si certains essayent de manipuler l’opinion en faisant croire que le sort des deux hommes est commun.




En réalité, la garde rapprochée de Zetchi (qui de son côté reste digne en toute circonstance) est effrayée à l’idée de perdre certains privilèges et le bouclier Belmadi est brandi sans honte par les principaux perdants de la fin du règne de Zetchi.

On se rappelle d’ailleurs, que Belmadi a déjà mis les points sur les « i » concernant sa position vis-à-vis de la bataille menant vers l’auguste maison de Dély Brahim, lors de la conférence de presse qu’il a animée début février à Sidi Bel-Abbès : «Les candidats pour les élections de la FAF doivent montrer leurs projets et convaincre tout monde pour être élus. De mon côté, je refuse que mon nom soit aligné avec l’un des candidats. Je suis sélectionneur de l’EN et je ne peux pas me permettre d’exprimer un avis sur le prochain président.»




Voilà donc qui devrait rassurer les fans de la sélection algérienne plongés dans le doute après que le conflit Khaldi-Zetchi a pris d’autres dimensions. Un conflit qui ne devrait pas décider de l’avenir de Belmadi avec les Fennecs, d’autant que l’homme a aussi un contrat moral avec ses joueurs qui ont tracé sous son égide un objectif commun à atteindre, après avoir relevé ensemble le défi d’offrir au pays son deuxième trophée africain lors de la précédente CAN en Egypte.

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