Liés par une amitié solide, les deux internationaux algériens, Ismaël Bennacer et Adam Ounas sont dans le flou. Ils ne savent pas encore où ils vont jouer la saison passée, vu que leurs aventures avec leurs clubs actuels, à savoir l’AC Milan et Lille respectivement, tirent à leur fin pour chacun d’entre eux.
Tantôt annoncé partant, tantôt maintenu dans l’effectif, Bennacer, qui a retrouvé la compétition internationale avec les Verts, il y a quelques jours, lors de la victoire face à l’Ouganda à Kampala City, ne sait plus sur quel pied danser, dès lors qu’il s’agit d’aborder son avenir en club.
Alors que le milieu de terrain algérien est d’accord pour rester au Milan AC, les intentions de son actuel employeur sont douteuses. En effet, le site Milan AC News a révélé que le club a ouvert les discussions avec l’international français Adrien Rabiot (Juventus). La venue de ce dernier pousserait Ismail Bennacer à quitter le club cet été.
Se trouvant actuellement à La Mecque où il accomplit le grand pèlerinage, le poumon de l’EN se montre peu disert à propos de son avenir au Milan AC. Néanmoins, ce n’est pas un secret, il est très convoité en Arabie Saoudite et même en Europe. Récemment, le Borussia Dortmund, le club où évolue Ramy Bensebaini, a pris des renseignements.
Par ailleurs, on prévoit une reprise prochainement des discussions avec Arsenal, qui est sa destination préférée, croit-on savoir. À signaler que sa clause libératoire est fixée à 50 millions d’euros, toutefois ce montant pourrait être revu à la baisse, le club lombard serait prêt, dit-on, à le libérer pour 35 millions d’euros.
Et si la situation administrative de Bennacer est compliquée au Milan AC, ce n’est pas le cas pour Adam Ounas qui sera libre dès la fin de ce mois de juin. L’ailier droit de charme ne manque pas de sollicitations du côté de l’Arabie saoudite.
Selon « L’Equipe », trois équipes de la Saudi Pro sont prêtes à l’accueillir dans leur effectif la saison prochaine, il s’agit d’Al Shabab, Al Ettifaq et le nouveau promu Al Qadisiyah.
A 27 ans, Ounas privilégierait le challenge financier. Outre un salaire qui sera multiplié au moins par cinq, il touchera une prime à la signature.
En profitant de sa situation administrative, il y a quelques mois, un transfert en Arabie saoudite était quasi impossible. On se souvient de la réponse de son père à un agent qui voulait le placer dans un club de la Saudi- Pro : « Mon fils est encore jeune pour signer là- bas ». Finalement lui et son fils ont changé d’avis et son transfert dans une équipe de la Saudi- Pro serait imminente.
