Les difficultés de l’international algérien, Farès Chaïbi, se poursuivent avec le club allemand d’Eintracht Francfort depuis le début de la phase retour de la Bundesliga. Il est d’ailleurs pratiquement sorti des principaux plans de l’entraîneur Dino Toppmöller, ce qui impacte directement ses performances, son moral, et même sa place avec l’équipe nationale, et ce, à l’approche d’échéances cruciales en cette année de 2025, lui qui est revenu en sélection en novembre dernier, après une longue absence.
Il faut dire que la saison en cours est la plus difficile de la jeune carrière de Farès Chaïbi. Après avoir brillé lors de sa première saison avec Eintracht Francfort, l’ex-joueur de Toulouse est devenu cette année un remplaçant qui ne bénéficie pas de la confiance de son entraîneur Dino Toppmöller, en raison de ses performances modestes.
Depuis le début de cet exercice, il a fait 21 apparitions, toutes compétitions confondues, dont neuf en tant que titulaire, durant lesquelles il a marqué seulement deux buts. Il est entré en jeu comme remplaçant à 12 reprises et est resté sur le banc lors de quatre matchs, dont deux depuis le début de la phase retour.
Alors qu’Eintracht a joué trois matchs au cours de cette nouvelle année 2025, Chaïbi n’a joué qu’une minute, lors du match remporté par son équipe 2-0 contre Borussia Dortmund, le week-end dernier, au titre de la 18e journée de Bundesliga.
Avant cela, il s’est contenté de suivre ses coéquipiers du banc de touche lors des rencontres contre St. Pauli et Fribourg, ce qui signifie qu’il a perdu la confiance de son coach.
Cela survient à un moment particulièrement délicat pour l’ancien joueur de Toulouse, car il cherche à retrouver sa place en équipe nationale, une situation qui ne pourra se réaliser qu’à condition de jouer régulièrement avec son club en Allemagne.
La situation actuelle de Chaïbi est très embarrassante et pourrait forcer le sélectionneur national Vladimir Petkovic à l’écarter lors du prochain stage en mars, durant lequel l’Algérie jouera contre le Botswana et le Mozambique dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde 2026.
En effet, l’entraîneur bosnien avait annoncé aux coéquipiers de Mahrez lors du stage de novembre qu’il ne convoquera à l’avenir que les joueurs en forme, jouant régulièrement avec leurs clubs respectifs, ce qui n’est pas le cas actuellement de Farès Chaïbi.
