Aïssa Mandi : « Un Mondial 2018 sans l’Algérie sera très difficile à supporter »

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Le défenseur international algérien du club espagnol Bétis Séville, Aissa Mandi, a estimé jeudi que la Coupe du Monde 2018 en Russie sera «très difficile à supporter» sans la participation de l’Algérie.

«Je ne vous cache pas que ça va être très dur. Après ce qu’on a vécu en 2014, cette Coupe du Monde 2018 va être très difficile à supporter. Je ne sais pas si je pourrai la regarder» a déclaré Mandi au magazine France-Football.

«On est vraiment déçus de ne pas aller au Mondial. Il n’y a pas eu de stabilité au niveau de l’entraîneur et du président. Tout le monde a sa part de responsabilité, joueurs compris. On s’est tous remis en cause, et, désormais, on va essayer de changer la donne et de redevenir l’Algérie de 2014 qui triomphait (éliminée en prolongation en huitième de finale du Mondial par l’Allemagne, future championne du monde). En six matches de qualification pour le mondial, on a changé trois fois de coach» a regretté l’arrière central du club andalou.

«On a une très bonne génération avec les Brahimi, Mahrez… On a tous à peu près le même âge. Ce serait vraiment un gros échec de passer à travers avec tous ces joueurs. La CAN arrive en 2019, on va tout faire pour se remobiliser et faire quelque chose là-bas» a insisté l’ancien sociétaire de Stade de Reims (Ligue 2 française).

D’autre part, pour Mandi, faire partir du championnat d’Espagne était «un objectif», car il est cohérent à son style du jeu. «Jouer en Liga était un vrai objectif, c’est un Championnat qui me correspond vraiment. Dans un très bon club d’Espagne, et ça, on ne s’en rend pas forcément compte en France de la ferveur qu’il y a autour du Betis. J’ai envie de m’installer vraiment et de montrer ma vraie valeur ici» a avoué le joueur algérien. Interrogé sur son parcours avec les «Vert et Blanc», Mandi estime qu’il fait «de meilleures performances» et il est «beaucoup plus régulier».

S’agissant de son compatriote, Ryad Boudebouz, qui évolue à Bétis, Mandi pense que son partenaire joue avec tous ses moyens et il aura un bon avenir en Espagne. «Je l’ai incité à venir ici. Il m’a demandé comment était le groupe, le club, le coach. Je lui ai dit qu’il allait s’épanouir. Ça ne s’est pas très bien passé au début, il est arrivé blessé et il a eu du mal jusqu’en décembre avec son genou. Il manquait de rythme. Mais là, on voit que c’est un tout autre joueur depuis quelques matches. A 100% de ses moyens, en Espagne, il va faire très mal» a-t-il conclu.

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