Après la soirée cauchemardesque de Lusaka : Les Verts visés avant le début des qualifs pour le Mondial
Qualifiée avant terme à la CAN 2022, l’équipe nationale version Djamel Belmadi, a concédé, ce jeudi soir, le nul à Lusaka face à la Zambie (3-3) pour le compte de la 4e journée des qualifications.
En dépit de l’absence de plusieurs de leurs cadres, à l’image de Riyad Mahrez, Ismaël Bennacer, Aïssa Mandi, Sofiane Feghouli et Ramy Bensebaini, les Verts ont réussi à prolonger leur incroyable série d’invincibilité en la portant désormais à 23 matchs, toutes compétitions confondues. Ils peuvent désormais aspirer à battre le record d’invincibilité du Brésil réalisé en début des années 1990 et qui est de 33 matchs sans défaite.
Et même si le nul enregistré à Lusaka permet aux camarades de Slimani de garder cette dynamique d’invincibilité qu’ils ont commencée en fin 2018, il n’en demeure pas moins qu’ils auraient pu aspirer à un meilleur résultat. Mais l’arbitrage scandaleux du Comorien Ali Mohamed Adelaïd en a voulu autrement.
Dans le camp algérien, tout le monde était fou furieux au coup de sifflet final de l’arbitre. Les Algériens ont même mis du temps pour quitter le rectangle vert, tellement ils n’ont pas digéré l’injustice commise à leur égard par l’arbitre. Mais les plus avertis croisent déjà les doigts en vue des qualifications au Mondial-2022.
Ce qu’a vécu la bande à Belmadi à Lusaka est un premier avertissement à leur encontre en prévision de ces importantes éliminatoires sur lesquelles tout le monde dans l’équipe nationale table pour revenir au Mondial huit ans après. Il s’agit aussi du prolongement des représailles que viennent de subir les clubs algériens engagés dans les deux compétitions africaines interclubs.
Les Algériens paient encore les frais des rapports tumultueux de la FAF avec certaines parties dans la CAF, qui continuent à se venger des positions de l’instance footballistique nationale malgré le départ du président de la Confédération, le Malgache Ahmad Ahmad. Désormais, les protégés de Belmadi doivent se préparer d’ores et déjà à jouer contre l’adversaire et l’arbitre lors de leurs prochaines sorties africaines.
A ce propos, tout le monde aura remarqué que plusieurs joueurs de l’équipe nationale, à leur tête le défenseur central Benlamri, sont sortis du match à cause de la conduite du référée de la rencontre. Cette attitude ne devrait pas se reproduire à l’avenir, notamment lors des éliminatoires du Mondial.
Un travail psychologique énorme attend le sélectionneur national dans ce registre pour que le rêve ne se transforme pas en cauchemar. Les Fennecs sont avertis.
