Le suspense demeure entier concernant l’avenir de Djamel Belmadi aux commandes techniques de la sélection nationale. Ayant demandé un temps de réflexion après l’élimination cruelle des Verts dans les barrages qualificatifs à la coupe du monde de 2022, il y a de cela près d’un mois, le champion d’Afrique avec les Verts en 2019 tient tout le monde en haleine.
Hier soir, et en marge de l’assemblée générale ordinaire du comité olympique, à laquelle le président de la FAF, Charaf-Eddine Amara a pris part en tant que membre du bureau exécutif de cette instance, a été accosté par les journalistes qui lui ont évoqué à nouveau le dossier « brûlant » de Belmadi.
À ce propos, le patron de la FAF s’est montré optimiste quant à voir le sélectionneur national prolonger son contrat avec les Fennecs. «Je veux préciser que Djamel Belmadi n’est pas démissionnaire de l’équipe nationale. Il n’est pas, non plus, en abandon de poste, a d’abord indiqué Amara. Son contrat qui court toujours avec nous est avant tout un contrat moral. Belmadi est quelqu’un de responsable et il sait que l’équipe nationale a besoin de lui ».
Toutefois, Charaf-Eddine Amara précise qu’un dernier point reste à discuter entre les deux parties pour une éventuelle prolongation du contrat de Belmadi, sans donner plus de détails. «On a longuement discuté et chacun de nous doit œuvrer dans l’intérêt de la sélection », a-t-il conclu.
Commentant le tirage au sort des éliminatoires de la coupe d’Afrique 2023 prévue en Côte d’Ivoire, et dont les deux premières journées auront lieu dans quelques semaines, le président de la FAF a estimé que « désormais, il n’y a plus d’équipes faibles en Afrique », une manière pour lui de mettre en garde contre tout excès de confiance qui pourrait coûter cher aux Fennecs censés profiter de ces qualifications pour revenir en force.
L’Algérie a été versée dans le groupe 6 en compagnie du Niger, de l’Ouganda et de la Tanzanie, rappelle-t-on. L’occasion fut propice aussi pour interroger le président de la FAF, qui va démissionner prochainement lors de l’assemblée ordinaire de la première instance fédérale, concernant l’évolution de la réclamation de son instance auprès de la FIFA ayant trait au barrage retour contre le Cameroun, le même responsable n’a pas soufflé mot, se contentant de dire qu’il était toujours dans l’attente du verdict de la première instance mondiale.
Cette dernière devrait, selon des sources concordantes, prendre sa décision finale au plus tard dans trois semaines, après avoir ouvert, jeudi, le dossier de la rencontre en question.
