L’ancien joueur et figure emblématique de la glorieuse équipe du Front de libération nationale (FLN) Amar Rouai s’est éteint, samedi matin en France, à l’âge de 85 ans, des suites d’une longue maladie, a-t-on appris lundi. Rouaï sera inhumé jeudi à El Eulma sa ville natale, selon ses proches.
Natif de la ville d’El Eulma, le 9 mars 1932, le défunt a commencé sa carrière de footballeur dans le club de sa ville natale à l’âge de 15 ans, avant de tenter une carrière professionnelle en France à l’âge de 20 ans. Il a joué dans des clubs amateurs puis il a embrassé une carrière de joueur professionnel à Besançon ensuite au SCO Angers jusqu’à avril 1958, date à laquelle il a répondu à un appel du FLN pour constituer la glorieuse équipe du FLN.
Amar Rouai avait porté 78 fois le maillot de l’équipe du FLN (1958-1962) avant de connaitre son unique sélection officielle avec l’équipe nationale de l’Algérie indépendante contre l’Egypte le 4 juillet 1963 à Alger. Après l’indépendance, le défunt a terminé sa carrière de footballeur avec une dernière saison à Angers avant de se convertir en entraîneur du côté du MC El Eulma, de l’USM Bel-Abbès, de la JS Kabylie, de l’ASM Oran, du MC Oran (avec lequel il gagnera le titre de champion d’Algérie en 1988) et finalement le RC Relizane.
Il emmènera, aussi, le MCO jusqu’à la finale de la Coupe d’Afrique des clubs champions en 1989. Amar Rouai avait également entraîné l’équipe nationale olympique entre 1975 et 1980 et parviendra à gagner la médaille d’or aux Jeux méditerranéens organisés à Alger en 1975 en qualité d’adjoint du sélectionneur Rachid Mekhloufi dans une finale épique contre la France olympique (3-2).
Aucun joueur algérien n’a été nominé pour le Prix BBC 2017 des meilleurs footballeurs africains, selon la liste des cinq joueurs dévoilée par la radio britannique.
L’ailier gauche algérien de Leicester City Riyad Mahrez, élu en 2016, n’aura pas l’occasion de succéder à lui-même alors que les nominés sont Pierre-Emerick Abameyang (Borussia Dortmund/ Gabon), Sadio Mané (Liverpool/ Egypte), Naby Keita (RB Leipzig/ Guinée), Mohamed Salah (Liverpool/ Egypte) et Victor Moses (Chelsea/ Nigeria).
Le vainqueur sera désigné par les fans de football africain partout dans le monde. Ils ont jusqu’au lundi 27 novembre 18h00 GMT pour voter.
Le lauréat du prix sera annoncé en direct le lundi 11 décembre, à la télévision et à la radio. Dans le cas d’un ex aequo, la récompense sera partagée.
L’absence d’un joueur algérien parmi les nominés reflète le parcours chaotique réalisé par l’équipe nationale, avec d’abord une élimination dès le premier tour de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2017 au Gabon avant d’être écartée sans gloire de la course pour le Mondial 2018.
Déjà assurée de disputer le Mondial 2018, l’Egypte a obtenu un match nul (1-1) chez le Ghana lors de la dernière journée du groupe E des qualifications africaines. Pour ce match sans enjeu où les deux sélectionneurs ont aligné des équipes fortement remaniées, le Ghanéen Edwin Gyasi (64e) a répondu à l’ouverture du score de Mahmoud Abdelrazek (61e). Les Black Stars, qui vont manquer la Coupe du monde pour la première fois depuis 2002, terminent à une décevante troisième place, derrière l’Ouganda.
La direction de l’USM Alger, a annoncé dimanche sur son site officiel, l’engagement officiel de l’entraîneur Miloud Hamdi jusqu’à la fin de la saison en cours, en remplacement du Belge Paul Put, démissionnaire de son poste, hier samedi.
Cette démission fait suite à la défaite des Rouge et Noir, à domicile contre le CS Constantine (1-2), pour le compte de la 11e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis de football. Finaliste de la ligue des champion africaine avec les « Usmistes' », perdue en finale face au TP Mazembie (RD Congo), et champion d’Algérie lors de la saison 2015-2016, le technicien franco-algérien signe ainsi son retour aux commandes de la barre technique des « Rouge et Noir », jusqu’à la fin de la saison (2017-2018), selon la même source.
La présentation officielle de Miloud Hamdi à la presse, se fera mardi prochain au stade Omar Hamadi de Bologhine (Alger).
Une subvention financière de 50 millions de DA a été décidée par le ministère de la Jeunesse et des Sports au profit du club de football de l’USM Blida, a-t-on appris dimanche auprès du directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya.
Le ministère de la Jeunesse et des Sports a décidé l’affectation d’une subvention de 50 millions de DA au profit de l’USM Blida, dont le versement se fera par tranches, a indiqué à l’APS Djaàfar Naâr.
Selon le président du Club, Halim Chouaib, l’USMB a perçu, à ce jour, un montant de 29 millions de DA de subvention. Un montant qui sera destiné à la couverture des frais de l’équipe, dont les salaires des joueurs et des entraineurs, et autres dépenses liées au transport, hébergement et autres.
Il a, aussi, fait part de l’engagement pris, par les autorités locales, d’accorder à son équipe une subvention supplémentaire en 2018, qui va compléter une autre aide de 18 millions de DA prévue prochainement de la part de la commune de Blida.
Première conséquence de la défaite de l’USMA à domicile face au CSC : l’entraîneur belge des Rouge et Noir, Paul Put, a rendu le tablier. Il a annoncé son départ dès la fin de la partie.
«Je tiens à informer d’abord que je suis démissionnaire. Une décision qui devra arranger plus d’un. Aussi, j’ai décidé de me retirer pour diverses raisons. Une décision qui n’est pas motivée uniquement par les mauvais résultats. Je précise également que ma décision est souveraine. Maintenant, si les supporters pensent que j’ai perdu une bataille tactique contre le CSC, je leur dirai que j’assume tout.
Pour revenir à la défaite, je l’expliquerai par les conditions défavorables qui ont entouré le match. J’ai eu beaucoup de problèmes sur le plan de l’effectif. Outre la défection des internationaux, j’ai eu des blessés comme c’est le cas de Chita et Sayoud. Meftah n’était pas aussi au sommet, il revient de blessure. Les attaquants, de leur côté, ont fait montre de manque d’efficacité. Après le but de l’égalisation du CSC, nous avons eu des occasions, sans pouvoir les concrétiser», a déclaré l’ancien sélectionneur du Burkina Faso.
Il n y a pas si longtemps, l’attaque algérienne était la fierté de l’équipe nationale. Elle cachait tant les nombreuse lacunes de l’arrière garde en s’illustrant à chacune des sorties des Verts, même lorsque ceux-ci passent à côté de leur sujet dans les stades de l’Afrique subsaharienne.
Aujourd’hui, force est de constater que ce secteur composé souvent du trident Brahimi-Slimani-Mahrez, a perdu beaucoup de son aura. Il est même devenu impuissant face à des modestes défenses, à l’image de la Zambie.
Vendredi passé, l’attaque algérienne a encore une fois montré des lacunes contre le Nigeria, un adversaire qui s’est pourtant déplacé à Constantine privé de plusieurs de ses joueurs cadres. Les Fennecs ont failli d’ailleurs enchainer une cinquième défaites de rang dans ces éliminatoires de la coupe du monde.
Même le seul but marqué, qui leur a permis de décrocher leur deuxième point dans ces qualifications du Mondial, a été réalisé au prix d’un penalty. L’arrivée de Rabah Madjer à la barre technique n’a donc rien changé dans les choses. Le déclic ne s’est pas produit, malgré le travail psychologique qu’a effectué le nouvel entraineur avant la partie avec ses attaquants en particulier.
Ainsi, ni Brahimi, ni Mahrez ni Slimani n’ont réussi à retrouver leur niveau qui était le leur. Certains pensent qu’il y a eu un peu trop de changements dans le onze et les joueurs auront du temps pour s’acclimater avec les nouvelles conditions de jeu, si déjà le onze actuel est maintenu, car les imperfections sont nombreuses et les joueurs qui faisaient autrefois la force de la ligne offensive de l’équipe notamment ne sont plus comme avant.
Brahimi, qui a hérité du brassard de capitaine est des plus intrigants, car pour le lutin de Porto, ça ne peut en aucun cas être un problème de confiance, lui qui vient d’être élu meilleur joueur du FC Porto de l’année 2017, sans oublier la confiance totale qui lui a été manifestée et par Alcaraz et par Madjer, il s’agit même du joueur qui se trouve dans les meilleures conditions possibles en EN ces derniers mois, il devait être le plus entreprenant sur la pelouse, mais ce n’était pas le cas, du moins offensivement, le joueur trouve du mal à retrouver son niveau qu’on lui connaît ses chevauchées à gauche et ses services impeccables pour Slimani.
Slimani, lui, a de plus en plus de difficultés à marquer des buts en sélection et ce n’est pas le match livré par l’EN à Constantine contre le Nigeria qui a prouvé le contraire. Ecarté par Alcaraz puis réhabilité par Madjer, Slimani a du mal à retrouver son efficacité, il faut dire que l’ancien joueur du CRB montre des signes d’un joueur qui a perdu tous ses repères en sélection, il ne marque plus de buts.
D’ailleurs le constat est flippant, les chiffres sont là pour en témoigner, Islam n’a plus inscrit de buts en sélection ici au pays depuis un certain Algérie-Ethiopie et une avalanche de buts 7-1 marqués à Tchaker, ce jour-là Islam avait mis un doublé, son dernier sur un terrain algérien puisqu’il ne réussira plus à en mettre, il a pu en revanche scorer à deux reprises dans un match sans enjeu à la CAN contre le Sénégal, c’était là ses deux dernières réalisations, soit 10 mois de disette, c’est dire toute la pression qui va être exercée sur ses épaules à la veille du match contre la Centrafrique, devant un public plus qu’exigeant.
Quant à Mahrez, et même s’il a réussi ces derniers temps à revenir à son meilleur niveau en club, il continue d’aligner les mauvaises prestations en équipe nationale. Madjer a d’ailleurs jugé nécessaire de le faire sortir en début de la deuxième période contre le Nigeria.
L’arbitre international algérien, Mehdi Abid Charef, dirigera la finale aller de la Coupe de la Confédération devant opposer le TP Mazembe (RDC) et Supersport United (RSA) prévue le 19 novembre à 15h30 à Lubumbashi, a indiqué jeudi la Confédération africaine de football (CAF).
Le directeur de jeu algérien sera assisté de son compatriote Abdelhak Etchiali et le Guinéen Aboubacar Doumbia. Abid Charef, considéré comme l’un des meilleurs arbitres africains, avait été désigné récemment quatrième arbitre de la finale de la Coupe du Monde 2017 des U-17 entre l’Angleterre et l’Espagne (5-2) disputée en Inde.
Il est également présélectionne pour le Mondial 2018 en Russie. La finale retour entre Supersport et TP Mazembe prévue le 25 novembre à 20h15 à Pretoria a été confiée à un trio sénégalais composé de Malang Diedhiou, Djibril Camara et El Hadji Malick Samba.
Vingt-six nations sont d’ores et déjà assurées de disputer la Coupe du monde 2018 en Russie, du 14 juin au 15 juillet. Il reste six billets à prendre.
Les 26 qualifiés
Pays-hôte, qualifié d’office (1) : Russie
AFRIQUE (5): Nigeria, Egypte, Sénégal, Maroc, Tunisie
AMERIQUE DU SUD (4): Brésil, Uruguay, Argentine, Colombie.
ASIE (4): Iran, Japon, Corée du Sud, Arabie Saoudite.
AMERIQUE DU NORD, CENTRALE ET CARAIBES (3): Mexique, Costa Rica, Panama.
EUROPE (9): Allemagne, Angleterre, Belgique, Espagne, Pologne, Islande, Serbie, France, Portugal.
Les six dernières places à prendre dans les jours qui viennent: – Aux 4 vainqueurs des barrages européens : Croatie – Grèce, Irlande du Nord – Suisse, Suède – Italie, Danemark – République d’Irlande. – Aux 2 vainqueurs des barrages intercontinentaux : Pérou – Nouvelle-Zélande et Australie – Honduras.
Déclaration eu sélectionneur national Rabah Madjer après le match nul face au Nigeria (1-1), ce vendredi soir, dans le cadre des qualifications au Mondial-2018.
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