Coup de théâtre. Après que la Fédération tunisienne de football, ou plutôt le directoire qui gère cette instance depuis un bon bout de temps après l’incarcération de son président élu, a déposé le dossier de candidature de Hocine Djenayah en vue des élections du bureau exécutif de la CAF, elle a consenti à renoncer à cette candidature.
Cela s’est passé avant quelques heures de la clôture des délais de recueil de candidature, ce qui constitue, on ne peut mieux, une bonne nouvelle pour le football algérien, dont le candidat Walid Sadi, qui préside depuis une année la FAF, est désormais sur une voie royale pour accéder au bureau exécutif de la première instance footballistique continentale.
Selon nos informations, des tractations dans les coulisses ont eu lieu ces derniers jours, contraignant le candidat de la fédération tunisienne à se retirer de la course, au grand dam de certaines parties influentes au sein de la CAF qui tentaient de barrer la route au représentant algérien.
D’ailleurs, le fait d’avoir accordé un avis favorable à la candidature de Djenayah est une violation criarde aux règlements de la CAF elle-même, vu que le directoire qui gère les affaires du football tunisien n’est pas habilité à présenter un candidat pour les élections de l’instance africaine.
Pour rappel, l’Algérie n’est plus représentée au sein du bureau exécutif de la CAF depuis 2017, soit depuis que l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a échoué à briguer un nouveau mandat.
A souligner que l’assemblée générale élective du comité exécutif de la CAF ainsi que de son président est prévue pour mars prochain, sachant que l’actuel patron de cette instance, le sud africain Motsepe est bien parti pour succéder à lui-même, vu qu’il est le seul candidat pour le moment à briguer le poste.