La sélection tunisienne a réussi son entrée en lice dans la Coupe du monde en accrochant l’un des gros bras du continent européen, en l’occurrence, la sélection du Danemark. Les Aigles de Carthage ont fait preuve pour l’occasion d’une grande volonté sur le terrain. C’est un véritable combat qu’ils ont livré où l’aspect physique a été déterminant.
Dans ce registre, il y a un joueur qui s’est bien illustré, au point où son remplacement, dans les dernières minutes du match, a failli coûter cher aux Tunisiens, selon les spécialistes.
On fait allusion à Aïssa Laïdouni (25 ans) qui a livré une grosse partie. Et pour ceux qui ne le savent pas, ce milieu de terrain est d’origine algérienne par son père et il était un temps candidat pour rejoindre les Verts, sauf que l’entraineur national Djamel Belmadi avait un autre avis.
Ceux qui connaissent très bien Laïdouni, ils étaient unanimes à le qualifier du digne successeur de Adlène Guedioura. D’ailleurs depuis que ce dernier n’est plus en sélection, Belmadi a du mal à donner de la stabilité à l’entrejeu algérien.
En juin 2021, le »bulldozer » algérien, expulsé en l’espace de 7 minutes, a joué face à la Tunisie en amical à Radès (victoire 2-0) et, dans le camp adverse, il y avait un certain Aïssa Laïdouni.
Le pensionnaire de Ferencváros TC (Hongrie) venait d’être chipé par les Tunisiens. Pourtant, il voulait ardemment porter la tunique des Fennecs.
En effet, il détient la triple nationalité (algérienne-tunisienne-française). Cependant, Belmadi n’avait pas jugé utile de lui donner une chance, jugeant que son potentiel n’était pas intéressant. Le fait que le joueur de 24 ans comptait déjà des matchs de Champions League et qu’il était censé entamer déjà les recherches pour trouver un remplaçant à Guedioura était déjà vieillissant.
Sur le plan morphologique et de l’impact physique, Laïdouni a un profil très proche de Guedioura. L’ancien sociétaire du SCO Angers est quelqu’un de très agressif (dans le bon sens). Il aime les contacts et montre une certaine capacité à aller chercher la profondeur sur les transitions offensives.
Il l’a d’ailleurs montré face au Danemark. Certains, dans le camp algérien, regrettent aujourd’hui d’avoir recalé Laïdouni qui aurait été probablement un bon renfort pour les Fennecs qui ont, depuis un bon moment, besoin d’un nouveau sang dans son compartiment, d’autant qu’il remplissait largement les critères.