Face aux erreurs à répétition des arbitres : Zetchi menace de recourir à la justice

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Tout comme son prédécesseur, Mohamed Raouraoua, le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, ne parvient toujours pas à mettre un terme à cette interminable polémique autour de l’arbitrage en Algérie. Avant-hier à Tlemcen, l’homme fort du sport dans le pays s’est contenté de promesses déjà entendues, mais sans jamais qu’elle ne soient mises en application.

«Nous allons ester en justice tout arbitre impliqué dans une affaire de corruption, mais pour ce faire, il faudra avoir des preuves. Ceux qui commettent involontairement des erreurs fatales seront traduits devant le conseil de discipline», a-t-il dit en conférence de presse. Auparavant, Zetchi, a tenu plusieurs conclaves avec ses directeurs de jeu.

Cette démarche, même si elle reste appropriée, s’apparente quand même à la moindre des choses au moment où le brouhaha sur l’impartialité, involontaire ou entachée de suspicion, amplifie de journée en journée, générant parfois de la casse et des dégâts.

Fallait-il pour le président de la FAF, lui-même ancien président de club de longue date à qui on le fait pas, au mieux, sensibiliser, au pire tirer l’oreille à quelques référées ripoux, tapis dans l’ombre ; tant il est vrai que la magouille arbitrale ne reste seulement une simple vue de l’esprit.

Pédagogiquement, le patron de la FAF s’est évertué à souligner à ses arbitres l’importance de la mission qui les attendait en cette fin de saison, les exhortant à plus de concentration pour éviter, au maximum, les erreurs ‘’pouvant prêter à équivoque’’ a-t-il mis en avant, et ‘’l’équivoque’’, ici, sous- entend la combine.

Kheirdine Zetchi ne manque pas souvent d’en faire usage en réitérant son soutien personnel ainsi que celui de la FAF à une corporation, qui en reste somme toute courageuse et probe, en dépit de la présence dans ses rangs de moutons noirs.

Avant-hier, il a même déclaré qu’il assumait seul la responsabilité des erreurs commises par les arbitres et qui commencent à s’inquiéter sérieusement.

Il reste que les discours lénifiants du premier responsable de la fédération peuvent s’avérer insuffisants pour moraliser un tant soit peu, une discipline ouverte à tous les vents, néfastes et dénudée, désormais, des vertus de l’éthique et du fair-play.

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