La FIFA examine jeudi le recours de la FAF contre l’arbitre Gassama : Toute l’Algérie retient son souffle

Les regards des algériens seront braqués demain jeudi vers la capitale suisse Zurich qui abrite le siège de la FIFA où la commission de discipline devra se prononcer sur le dossier du match Algérie-Cameroun, joué le 29 mars dernier à Blida dans le cadre des barrages retour qualificatifs au Mondial-2022 au Qatar.

Mais selon certaines informations, il se pourrait que le verdict final soit ajourné à une date ultérieure, vu que la commission concernée compte se contenter d’étudier les dossiers ayant trait aux événements d’ordre disciplinaires ayant prévalu lors de certaines rencontres.

A cet effet, il n’est pas à écarter de voir la sélection algérienne sanctionnée en raison de l’attitude du public lors de cette rencontre retour en jetant des projectiles sur le terrain et en détruisant des centaines de sièges du stade Mustapha-Tchaker.

La sanction qui devrait être infligée à l’équipe nationale algérienne n’aura aucun lien avec la plainte déposée par la Fédération algérienne de football contre l’arbitre gambien Bakary Gassama.

L’enquête enclenchée à ce propos prendra, en effet, plusieurs jours et éventuellement des semaines supplémentaires, jusqu’à l’achèvement de l’examen des preuves présentées par la partie algérienne.

Mardi, la FAF a opéré une nouvelle démarche dans sa quête à faire valoir les droits des Verts lors du match perdu contre le Cameroun.

Un communiqué de la première instance footballistique nationale a été publié informant que cette dernière a entrepris, conformément aux recommandations de ses conseillers juridiques, une demande à la FIFA à l’effet de faire examiner le dossier de réclamation introduit au sujet de la rencontre Algérie – Cameroun, disputée le 29 mars 2022 comptant pour le match-retour des barrages des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA – Qatar 2022, par la Commission d’arbitrage de la FIFA.

La FAF a, en outre, précisé que «cette demande est motivée par le fait que le dossier de réclamation introduit s’appuie sur un argumentaire et des considérations techniques liées à l’arbitrage qui nécessitent un examen de la part d’une structure spécialisée’’.

Pour rappel, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrezak Sebgag, a affirmé, en marge d’une récente visite à Annaba, que l’équipe nationale  » a été victime de l’arbitrage ».

« Il y a une injustice commise par l’arbitre du match contre l’équipe nationale, et des preuves existent », a-t-il soutenu avant de rappeler « l’existence de règles et de lois de la Fédération internationale de football (Fifa) et l’introduction d’un recours appuyé de preuves », formulant le vœu de voir « l’instance footballistique internationale rendre justice à l’équipe nationale ».