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jeudi, mars 28, 2024
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Angleterre – Italie, ce soir à 20h00 : Qui remportera la bataille de Wembley ?

Attention aux secousses! La bataille de Wembley s’annonce furieuse, bruyante et emballante entre la solide Angleterre, aux ambitions gonflées par la présence massive de ses supporters, et l’Italie avide de retrouver sa majesté, ce soir (20h) en finale de l’Euro à Londres.

A l’approche du «D-Day», la pression monte, mais les futurs adversaires font comme si de rien était. Comme si disputer une première finale depuis le Mondial-1966 ne pouvait pas faire trembler les jambes des Anglais. Comme si affronter un public massivement hostile ne faisait pas cogiter les Italiens. Un tel sommet, «c’est énorme et le fait que ce soit à Wembley, c’est encore plus spécial», mais le défenseur John Stones ne fera «pas d’insomnie» à l’idée d’affronter la Nazionale. «On va jouer chez eux, mais cela ne nous effraie pas», a évacué son vis-à-vis Leonardo Bonucci.




Le stade mythique du nord-ouest de Londres attendait en tout cas une telle fête depuis bien longtemps. C’est déjà ici que la sélection des «Three Lions» avait chassé son premier, et dernier, trophée en soulevant la Coupe du monde il y a un peu plus d’un demi-siècle, sous le magistère d’Alf Ramsey.

65 000 supporters attendus
En 1966, l’actuel sélectionneur anglais Gareth Southgate n’était pas né. L’élégant barbu de 50 ans, au flegme «so british», fait partie de cette génération qui a enchaîné les désillusions les unes après les autres. En demi-finale de l’Euro-1996, dans un Wembley plein à craquer, c’est même lui qui avait raté le dernier tir au but face à l’Allemagne (1-1, 5-6 t.a.b.).




Le défenseur d’Aston Villa a longtemps souffert de reproches et insultes, mais cette période sombre est belle et bien finie. Désormais, les fans anglais chantent à sa gloire dans le métro, les pubs ou au stade, avec l’entêtant «You’re the one» inspiré d’un tube du groupe de pop Atomic Kitten. Ce soir, Wembley entrera de nouveau en fusion, comme mercredi lors de la victoire acquise en prolongations contre le Danemark (2-1) par le capitaine Harry Kane et sa bande, devant les 64 950 spectateurs recensés par l’UEFA. Les Italiens devront hurler pour se faire entendre puisque moins de 10 000 billets leurs seront réservés.

La majorité des places sera occupée par des fans italiens habitant en Grande-Bretagne. Seul un millier de supporters venus d’Italie ont été autorisés à dribbler la quarantaine imposée aux étrangers, à condition de fournir un test PCR négatif, emprunter des vols dédiés et respecter une période d’isolement au retour. Pour Bonucci, pas question de polémiquer sur un éventuel favoritisme envers les hôtes anglais. «On ne pense qu’à jouer au foot, à s’amuser et à apporter de l’enthousiasme. Le reste, ce sont des bavardages. Ce qui va se passer pendant le match, ce sera le meilleur spectacle pour le football européen et mondial, de la part de l’Angeterre, de l’Italie et de la classe arbitrale», a glissé le joueur de la Juventus Turin.




«Donner le maximum et basta !»
A 34 ans, Bonucci est le dernier rescapé, avec son compère de la défense Giorgio Chiellini, de la finale de l’Euro-2012 perdue contre l’Espagne (0-4). Depuis, la cote des «Azzurri» s’est délitée, de l’élimination en quart de finale de l’Euro-2016 jusqu’à l’échec pour se qualifier au Mondial-2018, catastrophe dans le pays de Marco Verratti et Lorenzo Insigne. Victorieuse de l’Espagne (1-1 a.p., 4-2 t.a.b.) mardi aux tirs au but, la séduisante Italie redressée par Roberto Mancini rêve désormais de rééditer l’exploit des Portugais en 2016, eux qui avaient brisé les espoirs de la France, pays organisateur.

«C’est sûr, en allant en finale, la pression et la responsabilité augmentent, mais il faut donner le maximum et basta ! Il n’y a pas de recettes, il faut donner le meilleur avec le caractère adéquat, ce qui compte c’est la confiance dans ses moyens», a déclaré à l’AFP Dino Zoff, gardien des champions du monde 1982 et ancien sélectionneur de la Nazionale. Le défi est en tout cas immense face à une équipe d’Angleterre réputée pour sa défense de fer, uniquement prise à défaut sur un coup franc danois, son attaque tirée vers le haut par le redoutable Kane et l’insaisissable Raheem Sterling, et qui dispose, avec Mason Mount et Jack Grealish, de meneurs à la hauteur. Vivement dimanche !

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