Dans une atmosphère d’après-match chargée d’émotions après la victoire de l’Algérie face à l’Ouganda, une séquence en zone mixte a particulièrement retenu l’attention.
Interrogé sur la prestation de Luca Zidane, titulaire dans les buts pour cette rencontre, le gardien international Alexis Guendouz a livré une réponse à la fois ferme et lucide, qui en dit long sur l’état d’esprit au sein de la sélection nationale.
Invité à donner son avis sur la prestation du titulaire du jour, Guendouz, qui a été aligné d’entrée dans la majorité des rencontres de l’Algérie dans les éliminatoires de la coupe du monde, n’a laissé place à aucune ambiguïté.
« Luca a fait un excellent match… Ce n’est même pas une question. S’il vous plaît, ne créez pas de polémique entre les gardiens », a-t-il déclaré d’un ton maîtrisé mais déterminé.
Une réponse pleine de maturité
Cette réaction n’est pas anodine. Elle reflète une prise de conscience claire de la fragilité des équilibres dans un vestiaire, surtout dans un poste aussi sensible que celui de gardien de but. Contrairement à d’autres postes, la hiérarchie chez les gardiens est souvent figée : un numéro 1 confirmé, un remplaçant prêt à répondre présent, et un troisième portier en attente de sa chance. Dans ce contexte, la moindre déclaration peut être interprétée, déformée, voire amplifier des tensions inexistantes.
En refusant d’entrer dans ce jeu, Guendouz a envoyé un signal fort : l’unité prime sur les débats médiatiques.
Zidane gagne des points, le groupe reste soudé
Pour Luca Zidane, fils de la légende Zinedine Zidane, cette titularisation était une belle opportunité de convaincre. Et il ne l’a pas manqué : interventions décisives, concentration et sérénité ont marqué sa prestation. De quoi nourrir le débat autour de la hiérarchie dans les buts… mais l’équipe semble déterminée à éviter toute division interne.
Cette attitude collective illustre également la stratégie de Vladimir Petkovic, qui a toujours insisté sur la stabilité du groupe et la gestion intelligente de la concurrence. Dans un contexte où chaque point compte en vue de la Coupe du monde 2026, préserver la sérénité du vestiaire est aussi important que de briller sur le terrain.
Si Guendouz a répondu de manière aussi directe, c’est aussi parce qu’il connaît bien la puissance des discours médiatiques dans le football moderne. Une simple phrase mal interprétée peut créer un feuilleton inutile. Son message était donc clair : le débat sportif appartient au staff, pas à la presse.