Jeux olympiques : Driss Messaoud sur les traces de Nourine

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Jeux olympiques : Driss Messaoud sur les traces de Nourine

Le scénario du judoka algérien, Fethi Nourine, est en passe de se reproduire avec son compatriote et enfant de sa ville Oran, Driss Messaoud. Ce jeune athlète sur lequel tous les espoirs sont fondés pour le voir se hisser sur le podium dans les plus grandes compétitions internationales, en tête les jeux olympiques, voit sa carrière sérieusement menacé.

Tout comme Nourine, le hasard a voulu que Driss Messaoud tombe sur un judoka sioniste pour son premier combat dans les JO qui ont été officiellement ouverts vendredi soir à Paris.

Evidemment, on s’attend à ce que le judoka de 22 ans, 7e au classement mondial de sa catégorie (-73 kg), déclare forfait pour ce combat. Il s’agit-là d’une position inflexible de l’Algérie.

Une thèse des plus plausible, puisque même le président de la délégation algérienne à Paris, Kheireddine Barbari, l’avait déjà réitéré avant même le départ de la délégation algérienne vers la capitale française.

Interrogé sur une possible confrontation algéro-sioniste en terres française, Barbari a été, on ne peut mieux, clair : ‘’Nous serons fidèles à la position politique de l’Algérie envers les Sionistes, une position clamée à maintes reprises par les plus hautes autorités du pays, à savoir pas de normalisation avec l’ennemi sioniste’’, a-t-il insisté en conférence de presse tenue à Alger.

Bien évidemment, la décision, qui n’appartient pas exclusivement à l’athlète, reste éminemment politique. Certains peuvent arguer que le sportif devrait, comme le veut leur imaginaire aseptisé, prévaloir.

Mais, sincèrement, peut-on agir dans le respect des règles ? Surtout quand on a – en face – le drapeau d’une entité qui veut s’imposer “subtilement” alors qu’elle est gérée par des criminels brutaux et notoires. Dans la course à la normalisation, l’Etat algérien a une approche immuable. Elle est claire et nette : C’est NIET!

L’enjeu de ce combat, qui n’aura pas lieu, dépasse les contours du tatami. C’est un combat de justice et de liberté que même une médaille d’or ne peut pas acheter. Le sacrifice est relativement dérisoire mais le geste valeureux dans une ère où pullulent trahison et lâcheté.

Reste néanmoins à Driss Messaoud et les responsables de la délégation algérienne à Paris de trouver ‘’l’astuce’’ qui permet au jeune judoka d’éviter les retombées négatives et dangereuses de son forfait face au représentant de l’entité sioniste afin de ne pas connaitre le sort de Nourine, suspendu pour dix ans depuis son forfait lors des JO de Tokyo, il y a de cela trois ans.

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