Malgré sa nomination à la tête du ministère des Sports : Walid Sadi ne renoncera pas à la FAF

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Malgré sa nomination à la tête du ministère des sports : Walid Sadi ne renoncera pas à la FAF

Après la nomination de Walid Sadi à la tête du ministère des Sports, les interrogations vont bon train au sujet de l’avenir de l’homme à la tête de la Fédération algérienne de football qu’il préside depuis 14 mois, et qui est appelée à effectuer de nouvelles élections dans les prochaines semaines au titre du nouveau mandat olympique 2024-2028.

Et même si présider une fédération et occuper en même temps le poste de ministre n’est pas un précédent, le maintien de Walid Sadi aux commandes de la FAF soulève de nombreuses questions sur la légalité du « cumul de postes », d’autant plus que l’ex-ministre Abderrahmane Hammad, a conservé son statut de président du Comité olympique algérien pendant la période qu’il a mené les affaires du ministère de la Jeunesse et des Sports.

En se référant aux règlements en vigueur, le décret exécutif 21/60 relatif aux cas d’incohérence, qui modifie et complète le décret exécutif 15/340, le Comité olympique algérien n’est pas concerné de ses dispositions, alors que le législateur n’a pas explicitement empêché le ministre du secteur de combiner son poste de ministre avec la présidence d’une Fédération, ce qui autorisée Sadi à occuper les deux postes.

S’agissant de la CAF et de la FIFA, rien n’empêche un ministre de présider une fédération de son pays, et les exemples sont nombreux, dont Faouzi Lekjaa, qui détient le portefeuille des finances dans le gouvernement marocain, vu que son intronisation à la tête de la fédération de football de son pays s’est faite par la voie des élections et non par nomination. Du coup, Sadi, en s’offrant un portefeuille ministériel, lui donnera plus de force dans le comité exécutif de la CAF qu’il s’apprête à intégrer en mars prochain.

Ce sera l’occasion pour lui de taire les critiques subjectives qui refusent de reconnaître ce qu’il a réalisé jusque-là, et d’apprécier ses efforts depuis qu’il a pris les commandes du football algérien.

Il faut dire que la reconnaissance des autorités pour l’effort de Walid Sadi est la seule chose qu’il faut préserver, car cela est considéré comme une indication claire que l’Algérie est entrée, dans le football et le sport, dans une nouvelle ère marquée par une stratégie sportive internationale pour redonner à l’Algérie sa place légitime au niveau de toutes les instances sportives, continentales et internationales.

Tout le monde s’accorde à dire d’ailleurs que l’absence de l’Algérie des cercles décisionnels au niveau de la CAF et de la FIFA a permis la formation de lobbies contre notre pays, qui ont travaillé dur pour servir leurs intérêts footballistiques et politiques au détriment de la crédibilité et des intérêts des Africains.

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