Beaucoup de choses ont été dites, ces derniers jours, sur cette énième affaire de l’international algérien, Youcef Belaïli, qui a quitté son club français Ajaccio sans prévenir personne, non sans s’exposer à la riposte de la direction corse qui s’apprête à saisir la FIFA et mettre ainsi l’avenir du natif d’El-Bahia en danger.
Chacun est d’ailleurs allé avec sa propre version, au moment où l’intéressé a préféré opter pour le silence. Mais si l’on se réfère à une source proche du milieu offensif de 31 ans, ce dernier aurait été victime d’une véritable arnaque au moment de la signature de son contrat, en octobre dernier, sans pour autant qu’il ne le découvre à temps.
L’auteur de l’arnaque n’est autre qu’un pseudo-manager franco-algérien, avec une complicité de la part du fils de l’ancien sélectionneur d’Algérie, Jean-Michel Cavalli.
Selon la même source, le natif d’Oran a signé son contrat sans prendre le soin de le lire attentivement, surtout que son père, qui était tout le temps chargé de ses affaires, ne l’a pas accompagné en France au moment de la signature de son bail, faute de visa.
L’arnaque a trait au volet financier du contrat, et ce n’est qu’après quelques mois que Belaïli s’est rendu compte que tout ce qu’on lui a promis dans ce registre n’a guère été mentionné dans le contrat et qu’il devait se contenter de son « petit » salaire stipulé dans la clause y afférente.
Évidemment, après avoir tout découvert, Belaïli a été sous le choc. Il n’a pas hésité à ranger ses affaires et rentrer au pays sans informer ses dirigeants. Il ne terminera donc pas la saison avec son équipe, vu que le championnat là-bas tire à sa fin.
Mais cela ne devrait pas régler son problème, car il se retrouve désormais sous l’épée de Damoclès de la FIFA pour n’avoir pas honoré ses engagements avec les Ajacciens.