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jeudi, mai 16, 2024
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Trois présidents pour un seul mandat : La FAF noyée dans une instabilité chronique

Trois présidents pour un seul mandat : La FAF noyée dans une instabilité chronique

À la FAF, on n’est pas prêts à voir le bout du tunnel. L’instabilité est désormais chronique dans les hautes sphères de la première instance footballistique du pays. La démission de Djahid Zefizef signifie tout simplement l’élection prochaine d’un troisième président pour un seul mandat.

Comme on le sait, Zefizef, l’homme de l’ombre durant l’ère de Mohamed Raouraoua, avait été élu président de la FAF en juillet de l’année passée. Il avait succédé à Charaf Eddine Amara, qui a jeté l’éponge une année seulement après le début de son mandat olympique.

Le futur patron de la FAF présidera les destinées de cette instance pendant deux autres années seulement, car il aura à achever l’actuel mandat olympique, qui expire en avril 2025.

Pour d’aucuns, le départ de l’enfant de Khroub était somme toute attendu. L’homme n’a pas réussi à marquer son territoire depuis qu’il a hérité des commandes de la FAF. D’aucuns estiment qu’il n’a pas le charisme voulu pour remettre de l’ordre dans la maison du sport roi en Algérie. Rien ne fonctionnait d’ailleurs normalement tout au long de l’année qu’il a dirigé les affaires du football algérien.

La sélection nationale, qui était l’arbre qui cachait la forêt, n’est plus séduisante, et ses dernières sorties, aussi bien officielles qu’amicales, ont plongé ses fans dans le doute. C’est dire que la carte Belmadi et ses troupes n’est plus de mise pour que Zefizef ou un autre président de la FAF obtienne une marge de manœuvre importante afin de résister dans son poste. La nécessité d’une refonte générale du sport roi en Algérie se fait ainsi de plus en plus ressentir.

L’échec du désormais ex-président de la FAF de s’offrir un siège au sein du comité exécutif de la CAF a enfoncé l’homme, qui était déjà sur un siège éjectable. Il ne lui restait alors que de rendre le tablier après s’être rendu compte qu’il était tout simplement indésirable, surtout après avoir raté la dernière chance de conforter son poste suite à l’humiliation de trop qu’il a subie lors des élections du COMEX de la CAF.

Mais tout le monde est unanime à dire que le départ de Zefizef ne suffira pas pour sortir le football algérien de l’impasse. Les connaisseurs estiment que la première instance footballistique a plutôt besoin d’un ‘’commando’’ pour d’abord assainir la situation puis préparer un projet révolutionnaire autour d’un nouveau président en vue du prochain mandat olympique capable de faire face aux défis aussi bien sur le plan intérieur qu’extérieur.

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