Ils sont nombreux les membres de l’assemblée générale de la FAF à avoir accordé des circonstances atténuantes au président de la première structure footballistique nationale, en adoptant presque à l’unanimité ses bilans moral et financier avant-hier lors de la session ordinaire.
Parmi ces membres, on peut citer l’actuel responsable du directoire de l’USMA, Abdelhakim Serrar, qui a traduit, dans des déclarations tenues à l’issue du conclave déroulé à Sidi Moussa, la pensée de ses pairs membres de l’assemblée générale au sujet de la première année d’activité de Zetchi et son équipe dans les commandes du football algérien.
«Le fait que Zetchi vient de boucler seulement sa première année à la tête de la FAF a peut être joué en sa faveur. En effet, même si on voulait lui demander des comptes, on ne pouvait pas le juger au bout d’une année seulement de travail. Il est vrai qu’au cours de cette année, il y a eu beaucoup de points négatives dans la gestion et les décisions du président de la FAF et ses assistants au bureau fédéral, mais il y avait égalent des points positifs à relever et à encourager aussi», dira l’ancien international algérien. Ce n’est pas tout, puisque Serrar a estimé l’ouverture des débats à des membres de l’AG pour s’exprimer librement et en toute souveraineté sur la première année de règne de Zetchi est un autre point à mettre au profit du fondateur du PAC, car il s’agit tout simplement d’une véritable révolution qui marque les travaux de l’AG de la FAF.
Et pour cause, explique encore Serrar, du temps de Raouraoua «qui a néanmoins beaucoup donné au football algérienne, il n y avait guère cet espace de liberté prônée désormais par son successeur, ce quia donné lieu à un débat fructueux. D’ailleurs, Raouraoua s’est permis de faire une allocution ayant duré près d’une heure, avant que Zetchi ne lui réponde d’une manière diplomatique. Idem pour Medouar, dont l’intervention a été également d’un bon niveau. C’est que par un pareil débat que l’on peut avancer en avant», a conclu Serrar.
