Qualifiée officiellement pour la Coupe du monde 2026, l’équipe nationale d’Algérie abordera, ce mardi (17h00), sa dernière rencontre des éliminatoires contre l’Ouganda dans une ambiance festive.
Cette affiche, programmée au stade Hocine Aït Ahmed de Tizi-Ouzou, marquera aussi le retour tant attendu des Verts sur la scène mondiale après douze années d’absence.
Si la victoire de jeudi dernier face à la Somalie (3-0 à Oran) a suffi pour décrocher le billet pour les États-Unis, le Canada et le Mexique, la rencontre face à l’Ouganda ne sera pas pour autant un simple match de gala.
Le sélectionneur Vladimir Petkovic en fait même un rendez-vous stratégique, selon des informations obtenues auprès d’une source au sein du staff technique.
UN ENJEU DE CLASSEMENT FIFA CRUCIAL
Premier enjeu, et non des moindres : le classement FIFA. L’instance internationale tiendra compte du classement de décembre pour répartir les équipes lors du tirage au sort de la phase finale, prévu le 5 décembre à Washington.
Actuellement 38e au classement mondial (mise à jour de septembre), l’Algérie figure provisoirement dans le chapeau 3. Mais tout faux pas contre l’Ouganda — qui jouera, lui, sa qualification au barrage intercontinental — pourrait faire glisser les Verts dans le chapeau 4, plus défavorable. Une place qui exposerait l’Algérie à un groupe plus relevé, avec des adversaires du calibre du Brésil, de la France ou encore de l’Argentine.
UNE REVUE D’EFFECTIF EN VUE DE LA CAN ET DU MONDIAL
Autre point d’intérêt majeur : l’observation des nouveaux éléments dans le groupe algérien. Si certains cadres pourraient être ménagés, Petkovic prévoit de tester plusieurs jeunes ou nouveaux venus, afin d’élargir sa base de sélection en vue de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 au Maroc, puis du Mondial.
Parmi ces joueurs : Luca Zidane, le gardien du club espagnol de Grenade, pourrait honorer sa première titularisation. Samir Chergui et son coéquipier au sein du même club, Ilan Kebbal devraient également avoir du temps de jeu en défense et au milieu.
En attaque, Anis Hadj Moussa, Ibrahim Mazza et Badredine Bouanani seront à suivre de près, après avoir eu un temps de jeu limité jusqu’à présent. « C’est une opportunité idéale pour intégrer des profils nouveaux sans la pression du résultat absolu », confie une source technique. « Mais la motivation reste totale, car l’enjeu du classement FIFA est bien réel. »
UNE AMBIANCE DE FÊTE À TIZI-OUZOU
Enfin, cette rencontre aura une dimension symbolique forte : celle du retour de l’équipe nationale à Tizi-Ouzou, nouveau bastion du football algérien.
Une cérémonie de célébration est d’ailleurs prévue après le coup de sifflet final, en hommage à la qualification et à l’accueil exceptionnel réservé par la région.
Les supporters kabyles, réputés pour leur ferveur, espèrent célébrer une victoire qui combinerait performance et émotion, avant de se projeter pleinement vers la CAN et la grande aventure du Mondial 2026.