Comme on pouvait s’y attendre, le désormais ex-entraineur de l’USMA, François Ciccolini, n’a pas répondu à la convocation de la commission de discipline de la LFP après avoir boycotté la cérémonie de remise des médailles à l’issue du match de la super-coupe que les Rouge et Noir ont perdu contre le CRB samedi dernier.
En fait, Ciccolini, croit-on savoir, a quitté Alger mercredi, soit la veille de son rendez-vous au siège de la LFP, pour rentrer chez lui en France, et ce, après avoir signé sa lettre de licenciement en contrepartie de pas moins de 30 000 euros, une somme représentant l’indemnité de son limogeage fixé dans le contrat qu’il avait signé l’été dernier.
Dans le camp de l’USMA, l’on craint énormément que l’attitude de Ciccolini, qui était à son deuxième passage dans le championnat algérien, ne porte préjudice au club. Ces craintes ont été d’ailleurs motivées par la convocation dont a fait l’objet le président du conseil d’administration, Achour Djelloul, par la commission de discipline pour la même raison.
Les responsables des Rouge et Noir ont répondu à la convocation et ont défendu la position de leur équipe. Ils ont d’ailleurs rejeté l’entière responsabilité de cet incident sur Ciccolini en considérant son comportement comme un acte isolé. «Ciccolini a agi seul.
Nous ne sommes rendus compte de son absence qu’une fois montés à la tribune d’honneur pour récupérer nos médailles. À ce moment-là, il était déjà dans le vestiaire. ». Ont-ils expliqué au cours de cette audition.
Pour montrer leur bonne foi, les Usmistes ont fait rappeler à la CD que la direction du club avait limogé sur le champ le technicien corse en raison de ce comportement qui, selon eux, est étranger aux valeurs de l’USMA.
Une décision qui devrait éviter aux Rouge et Noir une lourde sanction de la part de ladite commission qui rendra son verdict cette semaine concernant cette affaire.
Pour rappel, même le directeur sportif de l’USMA, Antar Yahia, qui était du reste derrière le recrutement de Ciccolini et avec lequel il est lié par une bonne relation du fait qu’il avait joué sous sa houlette en France, a adhéré à la décision de ses dirigeants. Il a même déclaré que Ciccolini a fauté et a eu la sanction qu’il méritait.
