Le sélectionneur national Djamel Belmadi, a reconnu que son équipe a trouvé d’énormes difficultés pour venir à bout de son homologue du Niger, des difficultés auxquelles il s’attendait lui-même, «car il n’y a plus de matchs faciles en Afrique», a-t-il insisté.
Pour étayer ses dires, il a rappelé que le Ghana, qui a joué les huitièmes de finale du précédent Mondial, a attendu jusqu’à la 96’ pour se débarrasser de l’Angola, de surcroît à domicile. Mais ce qui a le plus fâché Belmadi dans ce match contre le Niger, c’est le fait d’avoir encaissé un premier but «bêtement».
«Ce qui n’a pas fonctionné. En principe le Niger est dangereux sur les coups de pied arrêtés, on le sait et on se fait avoir de nouveau. On a eu une possession de balle stérile en première période. Un peu de déchet technique aussi», a-t-il déploré d’emblée lors de la conférence de presse qu’il a animée après la partie.
En revanche, Belmadi s’est dit réjoui par la réussite de leur baptême de feu en sélection par les nouveaux joueurs incorporés dans cette rencontre, à savoir Aït Nouri, Bouanani et Chaïbi.
«J’aurai aimé que ces jeunes joueurs entrent dans de meilleures conditions. Ils sont finalement rentrés dans un moment difficile et ils ont été décisifs, c’est très bien pour eux, un moment historique quand tu porte le maillot pour la première fois», a-t-il commenté, promettant au passage la titularisation d’un autre nouveau, en l’occurrence Jaouen Hadjam au match retour à Tunis contre le Niger, «Tougaï aussi devrait jouer, car il est en nette progression».
Et d’ajouter à ce propos toujours : «Chaïbi est un joueur qui est plus à l’aise dans un poste de relayeur en 8. Ce n’est pas un profil à la Belaïli bien qu’il joue souvent sur les côtés en club mais c’est un joueur qui est à l’aise dans le cœur du jeu.»
Invité à s’exprimer sur le retour de Bounedjah après un peu plus d’une année d’absence, le driver national a dit : «Quand je ne convoquais pas Bounedjah c’est que j’estimais qu’il n’étais pas assez bon sans rentrer dans les détails. Là, il revient parce qu’il le mérite même si Slimani était apte il ne serait pas là, mais il est venu avec un superbe état d’esprit ».
Le patron technique des Fennecs n’a pas omis, enfin, de saluer le soutien indéfectible du public algérien : «Je ne m’attendais pas à autant de monde au stade, surtout que c’est le premier jour de Ramadhan, mais je connais notre public, qui aime tant la sélection de son pays, ce qui nous incite toujours à tout donner pour le rendre tout le temps content de nous», a-t-il conclu.
