Après avoir dominé ses adversaires directs pendant plus de trois années, et trôné sur son continent, l’Algérie ne verra pas le Mondial Qatari. La sélection algérienne s’est effondrée au mauvais moment. Les Fennecs semblent avoir très mal supporté la fin de leur série respective d’invincibilité. La chute aura été brutale pour Djamel Belmadi.
En un laps de temps très court, notre sélection a tout perdu. Elle est devenue méconnaissable. Le mental des joueurs a pris un coup, qu’ils n’ont pas été capables d’encaisser. En effet, mis à part quelques joueurs, la Majorité était perdue sur le terrain. La conséquence est cette élimination du mondial pour la seconde fois consécutive de l’Algérie.
Le mental est très important en football, comme a tenu à le marteler l’entraineur du Cameroun à l’issue du match retour de Blida, et les Algériens le vérifient à leurs dépens.
C’est le cas de le dire pour les champions d’Europe aussi, les Italiens, qui, comme par hasard, ont été éliminés eux aussi dans le temps additionnel du match en encaissant des buts par manque de concentration, eux qui restaient, il y a quelques temps, sur une longue série d’invincibilité parvenant à battre le record mondial dans ce registre.
Beaucoup de leçons à tirer de ces échecs, qui auraient pu être évités si les joueurs étaient plus solides mentalement. Mais pour l’Algérie, d’aucuns estiment qu’il y avait plusieurs raisons de ce cruel échec intervenu quelques semaines d’une élimination précoce en Coupe d’Afrique des nations.
En tête de ces raisons, le refus de l’entraineur national, Djamel Belmadi, de faire l’autocritique de ses choix ces deux dernières années, ce qui lui a fait ne pas se rendre compte de ses erreurs tactiques fatales.
Certains qualifient même son attitude d’arrogance. Ils pensent qu’elle était évidente à travers un certain nombre de déclarations qu’il a faites après avoir remporté la Coupe d’Afrique des nations 2019, en allant jusqu’à lancer qu’il visait le trophée de la Coupe du monde. Les déclarations de Belmadi ont eu un impact négatif sur les joueurs qui sont tombés dans le piège de l’excès de confiance en minimisant la valeur de leurs adversaires.
Selon les mêmes avis aussi, le coach national a fait de la sélection un club fermé en s’appuyant sur le même groupe de joueurs qui a remporté le trophée africain en 2019. Malgré l’émergence de plusieurs joueurs activant en Europe et dans les championnats arabes au cours des deux précédentes années, Belmadi les ignore préférant privilégier la vieille garde.
Les exemples sont nombreux dans ce registre, à l’instar de Touba, qui n’a même pas été retenu dans la liste des 28 joueurs qui ont fait la CAN. Son incorporation dans les dernières minutes du match face au Cameroun lui a pourtant permis de faire vite l’unanimité autour de lui.
Il en est de même pour le latéral droit de Clermont Ferrand, Hakim Zedadka, qui continue de briller dans le championnat de ligue 1 française, mais sans pour autant avoir l’occasion de défendre les couleurs de la sélection nationale comme il le souhaite.
Outre ces deux aspects, d’aucuns pensent que les choix tactiques de Belmadi ont lamentablement échoué lors de la Coupe d’Afrique des nations 2022 et plus tard lors des barrages des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.
