Le nouveau président de la FAF, Walid Sadi, ambitionne de reproduire le scénario de son ‘’maître’’ Mohamed Raouraoua lorsqu’il avait chipé Ismaël Bennacer de la sélection marocaine.
Cette fois-ci, Sadi s’est lancé sur les traces d’un autre joueur prometteur qui, tout comme Bennacer, est de père marocain et mère algérienne. Il s’agit d’Amine El Ouazzani, un attaquant de pointe qui monte en puissance, et devenu une priorité pour le patron de la première instance footballistique algérienne.
Ayant acquis une expérience dans ce genre de ces dossiers, pour avoir été le bras droit de l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua, Walid Sadi part ainsi bien armé pour réussir son nouveau pari.
Néanmoins, la mission s’annonce difficile, selon l’entourage même du successeur de Djahid Zefizef, d’autant plus que le joueur ciblé représente l’espoir des Lions de l’Atlas, après s’être illustré lors de la précédente coupe d’Afrique des moins de 23 ans, contribuant grandement à la qualification de ses compatriotes aux jeux olympiques de Paris-2024.
Du côté de la FAF, on voit en El Ouazzani (22 ans), qui évolue actuellement au sein du club français En Avant Guingamp, le joueur le mieux indiqué pour reprendre le témoin d’Islam Slimani, auquel l’entraineur national, Djamel Belmadi n’a pas encore trouvé de successeur.
Le fait que Slimani, le buteur historique de la sélection nationale, se rapproche de la retraite, rend des plus nécessaires de dénicher un nouvel avant-centre de valeur pour les Fennecs.
Ceux qui ont tablé sur le rennais, Amine Gouiri, ont vite déchanté en constatant que ce joueur n’a pas le profil de l’attaquant de pointe recherché, et qu’il est plutôt meilleur quand il est aligné derrière l’attaquant ou sur le flanc gauche de l’attaque, comme c’est le cas au sein de son club.