Considéré comme un véritable gâchis, Adam Ounas, le fin technicien qui n’a pas été épargné par les blessures, a attendu jusqu’à au début de cette semaine pour s’engager avec un nouveau club, et ce, après avoir chômé depuis pratiquement la fin de la saison dernière qui a coïncidé avec l’expiration de son contrat avec Lille, où l’aventure fut achevée en queue de poisson.
Libre depuis le 30 juin, Ounas n’avait toujours pas trouvé de nouveau projet. L’international algérien avait fini, au mois de septembre, par se mettre d’accord avec l’Olympiakos. Mais alors qu’il avait passé sa visite médicale en Grèce, l’ancien joueur du Napoli avait décidé de faire machine arrière pour rejoindre… le Qatar et le club d’Al-Sadd qui proposait une offre financière XXL.
Finalement, après plus d’un mois de discussions et de négociations, Adam Ounas a bien signé avec le club qatari qui a officialisé son arrivée. Du haut de ses 27 ans, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux et de Naples en particulier, va poursuivre sa carrière dans un championnat exotique.
Il retrouvera notamment son coéquipier en sélection algérienne, Youcef Atal qui a rejoint cette formation en septembre dernier, quelques semaines après que son compatriote Baghdad Bounedjah l’avait quittée après un long passage qui a duré neuf ans.
Il faut dire que la formation d’Al-Sadd devient désormais le septième club dont Ounas enfile le maillot depuis ses débuts professionnels en 2015, après être passé par Bordeaux, Naples, Nice, Cagliari, Cortone, et Lille. Il s’agit pour lui aussi de sa première expérience loin du Continent européen après y avoir joué en France et en Italie.
Sur les 3 dernières saisons, pendant lesquelles Ounas a joué une saison et demie à Naples et une même durée à Lille, il n’a marqué que deux buts en 55 matches (1.800 minutes), trois exercices au cours desquelles il n’a pas été épargné par les blessures.
À souligner aussi qu’Ounas devient le cinquième international algérien à porter les couleurs d’Al-Sadd du Qatar, après Bilal Dziri, Nadir Belhadj, Baghdad Bounedjah et Youcef Atal.