C’est un sale temps qu’est en train de vivre le football algérien avec la CAF dont les responsables, sans doutes sous l’emprise d’un lobby mafieux, continue d’ignorer tout ce qui est algérien, dans une attitude assimilée à un règlement de compte, accentué depuis le retrait de la candidature algérienne pour l’organisation de la CAN2027 pour protester contre la manière avec laquelle le Maroc a été désigné pour accueillir l’édition de 2025.
La dernière sortie de la CAF nous vient d’Abidjan, qui a organisé la CAN-2024, et dont la finale s’est jouée hier soir entre la sélection du pays hôte et le Nigéria. Avant cette finale, la première instance footballistique continentale a invité les capitaines d’équipes sacrées championnes d’Afrique lors des précédentes éditions pour une rencontre avec les responsables de la CAF.
Cependant, les organisateurs de ce conclave ont omis d’envoyer son invitation à Rabah Madjer, le capitaine de la sélection algérienne lors de la CAN-1990 qui avait vu les Verts décrocher le premier titre continental de l’Algérie.
Pourtant, Madjer se trouvait sur place en Côte d’Ivoire, mais il n’a nullement été convié à cette rencontre, tout comme son compatriote, Riyad Mahrez, le capitaine des Fennecs lors du deuxième sacre, africain de l’Algérie, en 2019 en Egypte.
L’instance présidée par le sudafricain Motsepe a fait appel, entre autres, à Roger Mila, qui avait conduit le Cameroun au sacre africain de 1988, Hossam Hassan, le capitaine d’Égypte, sacrée dans trois éditions de suite (2006, 2008 et 2010).
Selon un communiqué publié sur le site officiel de la Confédération africaine de football, la liste des capitaines des équipes nationales africaines était composée de : Roger Milla (Cameroun), Gadji Celi (Côte d’Ivoire), Kanu Nwankwo (Nigéria), Neil Tuvey (Afrique du Sud), Lucas Radebe (Afrique du Sud), Hossam Hassan (Égypte, Riad Bouazizi (Tunisie), Christopher Katongo (Zambie), Joseph Yobo (Nigéria), Benjamin Moukandjo (Cameroun), ainsi que l’invité d’honneur Abedi Pelé (Ghana).
