Comme souligné récemment par le Tribunal arbitral sportif (TAS) de Lausanne, ce dernier continue de recevoir les explications fournies par les parties concernées dans l’affaire de la double confrontation entre l’USM Alger et la RS Berkane (Maroc), dans le cadre des demi-finales de la Coupe de la CAF et qui n’ont pas été jouées à cause des fameux maillots des Marocains floqués de la carte géographique de la honte.
C’est dire que L’affaire avance bien même si du côté du TAS, on avait précisé qu’ils étaient incapables de fixer une date précise pour rendre leur verdict.
Selon certaines informations recueillies auprès de personnes qui suivent de près cette affaire, l’instance africaine a respecté les délais puisqu’elle a répondu au TAS avant la date butoir, fixée au 3 mai dernier.
Seulement, elle n’a pas donné des raisons convaincantes. En effet, elle a justifié sa décision de donner matchs perdus pour le représentant algérien, et par ricochet la qualification de l’adversaire en finale, par le fait qu’il s’agit d’un cas de ‘’force majeure’’.
Les analystes estiment d’ailleurs que l’alibi avancé par la première instance footballistique continentale l’enfonce tout simplement. La CAF, poursuit-on, se trouve désormais dans une situation embarrassante car elle a enfreint les statuts de la FIFA, qui interdisent toute utilisation d’emblèmes et symboles politiques sur les maillots d’une équipe de football.
De son côté, l’instance juridictionnelle de la FIFA poursuit ses travaux dans cette affaire en continuant à recueillir les éléments nécessaires liés à ce dossier, et ce, avant de programmer une audience pour entendre toutes les parties pour ensuite prononcer son verdict, tant attendu par les supporters usmistes en particulier et algériens en général.
À noter que la CAF a programmé la finale de la Coupe de la CAF, après avoir confirmé la qualification de la RS Berkane, qui va affronter le Zamalek, respectivement le 12 et le 19 mai, et a même désigné les arbitres de la finale aller.